Pour les vacances d'été, plongez au cœur d'un chantier de cathédrale grâce aux ateliers proposés par le Cathédraloscope ! Visitez ce musée passionnant et participez en famille à un atelier de taille de pierre et de reconstitution en 3D. Une belle expérience à vivre les mardis, mercredis et jeudis, de 14h00 à 15h30, de 15h30 à 17h et de 17h00 à 18h30. Réservation fortement conseillée LES ATELIERS sont proposés aux vacances d'été et de la toussaint ! Pour tous dès 7 ans. Durée 1h 30 en tout ATELIER DE TAILLE DE PIERRE Un tailleur de pierre installe sa loge dans la cour du Centre. C’est l’occasion, pour petits et grands, d’être initiés à la taille de pierre et de découvrir les secrets de ce métier fabuleux. Chaque apprenti repart avec son chef-d’œuvre en souvenir. Durée 1h30. LES GRANDES MAQUETTES TECHNIQUES Au travail compagnons ! Pour bien comprendre, il faut faire. Découvrez les techniques et principes de construction de la cathédrale et manipulez arc en plein cintre, arc brisé et charpente. Reconstituez la cathédrale Saint Samson de Dol de Bretagne à l’aide d’un puzzle en trois dimensions et testez votre habileté de bâtisseur ! Durée 30 mn TARIFS Visite du musée Adultes 6,80€ / Enfants 6 à 18 ans 5€ / Forfait famille 20€ Visite du musée + atelier Adultes 22 € / Enfants 20 € / Forfait Famille 2 adultes + 2 enfants 65 € Atelier seul Adultes 20 € / Enfants 16 € / Forfait Famille 2 adultes + 2 enfants 60 € Audio guide 1,50€ KIDIKLIK VOUS RECOMMANDE de profiter de votre visite au Cathédraloscope pour découvrir la cathédrale de Dol de Bretagne et le centre historique de la ville. Une belle journée vous attend autour de cette expérience médiévale. Retrouvez toutes les infos sur la visite du Cathédraloscope en rubrique.
ElsaBerthelot, la jeune tailleuse de pierre, a 24 ans. Cette vasque, qui est son chef-d'oeuvre de Compagnon du Devoir, a nécessité plus de 950 heures de travail. La pierre vient d'une carrière
Tailleurs de pierre et maçons © BnF Le travail du tailleur de pierre consiste à donner sa forme à la pierre, autrement dit à la tailler en vue du travail des maçons. Les blocs réalisés par le tailleur de pierre peuvent parfois intégrer des moulures et des ornementations. Dans les textes du Moyen Âge, les termes désignant le maçon et le tailleur de pierre sont parfois utilisés indifféremment car le maçon dit supérieur », ou le maître maçon, savent tailler la pierre. Le tailleur de pierre travaille sur les chantiers de taille situés soit en sortie de carrière, soit sur les chantiers de construction. Il n’est pas rare que les pierres soient d’abord dégrossies et pré-calibrées directement dans la carrière, en raison du prix de transport élevé des pierres on évalue en effet que le prix du transport d’une charrette de pierres de la carrière au chantier distant de 18 km équivalait au prix de la pierre achetée dans la carrière. À Troyes, par exemple, vers la fin du 13e siècle, ce sont les ouvriers du chantier de la cathédrale eux-mêmes qui se rendent à la carrière pour y tailler, en compagnie de l’architecte, et qui y restent le temps voulu. Les différentes opérations L’équarrissage Une des premières étapes du travail du tailleur de pierre est l’équarrissage qui consiste à tailler le bloc pour en faire un parallélépipède. Dans un premier temps, on taille une ciselure sur l’une des faces. Ensuite on pose une règle en bois et une équerre sur cette ciselure afin d’avoir un repère de départ et l’on taille alors une deuxième ciselure sur le côté opposé de la même face, le but étant ensuite d’aligner les deux afin de pouvoir tailler de façon plane une face du bloc. Un chantier au Moyen Âge © BnF On enlève alors la matière en excédent afin d’obtenir un bloc parallélépipédique dont les faces sont taillées grossièrement. Outre la règle et l’équerre, l’équarrissage nécessite l’emploi d’un pic quand la pierre est dure ou ferme, ou d’une polka dans le cas d’une pierre tendre. Plus rarement, c’est à l’aide d’un marteau taillant ou de la bretture que cette tâche est effectuée. Le dégrossissage Le tailleur procède ensuite au dégrossissage qui consiste à mettre le bloc à la taille voulue par rapport aux besoins du chantier ; c’est ce que l’on appelle le "bloc capable". Grâce à un gabarit, le bloc est mis aux cotes en taillant tout l’excédent de matière. Outre les pierres de taille équarries destinées aux murs et aux saillies à angle droit, certaines pierres diffèrent de la forme quadrangulaire les colonnes, les corniches, les décors sculptés. Le tailleur reporte alors sur la pierre les contours de la pièce à fabriquer à l’aide d’un modèle et d’une pointe de fer. On doit ensuite épanneler le bloc, c’est-à -dire préparer les sculptures. C’est la taille préparatoire d’une moulure ou d’un ornement qui consiste à éliminer la pierre excédentaire afin d’obtenir le profil et la forme. Moulures et sculptures sont ensuite effectuées à l’aide d’un ciseau et d’un maillet Les outils du tailleur de pierre © BnF Les outils du tailleur de pierre Le pic est sans doute l’outil le plus ancien dans le travail de la pierre. La lame en fer se termine par deux pointes pyramidales et acérées. Elle est montée sur un manche en bois. Cet outil permet d’équarrir les blocs de pierre en enlevant les plus grosses aspérités. Les deux autres outils les plus répandus sont le marteau taillant et surtout la polka. Le marteau taillant ou smille sert essentiellement à travailler les pierres tendres. Il permet de les dégrossir et d’enlever les épaisseurs en excédent par petits éclats, et sert à parfaire la face d’une pierre tendre en l’aplanissant après l’opération de dégrossissage. Il est muni de deux tranchants lisses et droits qui sont parallèles au manche. Il ressemble un peu à une double hache dont le tranchant serait droit au lieu d’être arrondi. Quand les tranchants sont découpés de manière à former des dents plates, il s’agit d’une bretture. La polka La polka sert à équarrir et parementer les pierres tendres grâce à son tranchant vertical. Pour creuser des évidements et dégager les moulures, les tailleurs de pierre utilisent la polka du côté où son tranchant est disposé perpendiculairement au manche. À partir du 14e siècle, mais surtout au 15e, elle est fréquemment munie de dents et dénommée alors polka brettée. Cet outil est composé d’une lame métallique à deux tranchants disposés l’un, perpendiculairement au manche, l’autre, parallèlement. La lame de la polka simple ou brettée est montée sur un manche d’environ 50 cm de long. Comme le montrent les images médiévales, à la fin du 14e siècle et encore plus fréquemment au 15e siècle, beaucoup de tailleurs de pierre manient la polka assis sur des tabourets ronds à un ou trois pieds. Une telle posture rend le travail plus confortable en position assise. Le manche se tient à deux mains. Les outils à percussion posée Les outils à percussion posée, tels les ciseaux ou les gouges, sont utilisés avec un percuteur maillet ou massette. Ils servent à enlever la matière en excédent lorsque l’on taille le bloc, mais sont également utilisés dans la sculpture. Le ciseau est un outil à tranchant aciéré, rectiligne, effilé à double biseau. Le tranchant est toujours plus large que le reste du corps de l’outil. C’est un outil très commun pour la taille de la pierre au Moyen Âge. Il sert à régulariser en l’aplanissant la surface déjà dégrossie d’un bloc, mais permet aussi d’effectuer des arêtes rectilignes ou encore de faire des tailles de ciselures, décoratives et des évidements. Selon la dureté de la pierre, on utilise des modèles différents. Des ciseaux munis d’une soie et d’un manche en bois sont utilisés pour les pierres tendres tandis que pour la pierre dure, ils sont entièrement métalliques. Pour faire des effets de finition, un autre outil proche du ciseau est utilisé au Moyen Âge, la gradine qui se différencie du ciseau par la division de son tranchant en dents plates. Ces instruments sont par ailleurs employés pour réaliser des creusements divers et parementer les blocs d’appareil, mais surtout pour la sculpture. Un tailleur ajuste l’arête d’un bloc de pierre à l’aide d’une ripe © BnF La broche ou poinçon est formée d’une tige de fer de section circulaire ou orthogonale dont une extrémité est acérée et présente une forme pyramidale à quatre faces. L’extrémité opposée, appelée tête, est légèrement biseautée. Elle sert à équarrir les blocs, à dégrossir les pierres dures, à réduire une surface… Elle permet également d’ébaucher des sculptures. Cet outil est toujours utilisé en association avec une massette de fer. La ripe est un outil dit à percussion posée à main puisqu’il ne nécessite pas de percuteur. Elle est composée d’une tige de fer dont les extrémités, aplaties et recourbées en sens opposé, constituent les tranchants. Cet outil est toujours tenu à deux mains, la droite appuyant verticalement sur l’outil près du tranchant, la gauche le tirant vers lui ou sur le côté. Grâce aux marques spécifiques laissées par la ripe sur les parements et en particulier sur les moulures, il est attesté que cet outil a été utilisé assez couramment aux 14e et 15e siècles. Cet outil sert aussi bien pour la finition des lits et l’égalisation des faces de la pierre que pour l’élaboration des moulures. Les percuteurs sont des outils qui servent à frapper d’autres outils tels que les ciseaux ou les gradines. On distingue deux grands types. Le maillet permet de travailler avec des outils qui sont munis d’une "tête champignon" spécifique pour la pierre dure. Le manche comme le corps du maillet sont en bois, ce qui permet d’amortir les vibrations créées par l’impact de la percussion sur la pierre. Le corps de l’outil peut adopter des formes très diverses tantôt un cylindre droit ou cintré, tantôt une sphère ou encore un trapèze. La broche est quant à elle généralement utilisée en association avec une massette, composée d’un corps de fer et d’un manche en bois dur. La partie frappante peut être rectangulaire, cintrée ou même se terminer par des extrémités évasées. Beaucoup plus exceptionnellement est attesté l’emploi d’un foret. Cet outil est constitué d’une mèche dont la rotation peut être entraînée par divers systèmes. Les deux principaux outils de forage employés durant le Moyen Âge sont le foret à archet et le foret à pompe. Le premier est actionné par la corde d’un arc ; le second est lancé par un mouvement vertical de haut en bas déroulant une corde initialement disposée en double spirale autour d’un axe prolongeant la mèche ; le retour de la corde à son point de départ est assuré par la force d’inertie d’un poids, également fixé sur l’axe. Cet outil peut servir pour creuser des détails dans des sculptures oreilles, yeux, plis du vêtement. Équarissage d’un bloc de pierre avec une bretture © BnF Calculer et mesurer Bien que non spécifiques au tailleur de pierre, divers outils servent à calculer et à tracer les cotes et les formes du bloc à tailler. Ainsi, plusieurs modèles en bois de règles dont la longueur varie de trois pans environ 0, 75 m à trois cannes et demie environ 7 m ou encore le compas permettent de tracer les traits de construction, les courbes, de reporter des points, etc. Il n’est pas rare que le tailleur en possède plusieurs de tailles différentes. L’équerre est fort utile au tailleur pour l’élaboration d’un bloc ayant des faces perpendiculaires entre elles, mais aussi pour vérifier le bon équerrage des différentes étapes de taille. En revanche, les panneaux ou gabarits sont des outils propres à la taille de la pierre. En effet, l’ouvrier est amené très fréquemment à reproduire en de nombreux exemplaires identiques des pierres moulurées ; par conséquent, il doit utiliser un gabarit dit aussi molle à l’échelle réelle des découpes frontales et des éléments d’ornement. C’est ainsi que l’on retrouve dans un inventaire dressé à la mort d’un maçon, à Dijon, en 1398, 17 patrons de bois, grands et petits pour tailler la pierre. Généralement, ces formes sont découpées dans une planche de bois sec, dans de la toile ou du métal, parfois par un charpentier ou un forgeron, selon le modèle fourni par le maître d’œuvre. Des "signatures" sur la pierre Tailleurs de pierre © Bibliothèque nationale de France Chaque tailleur de pierre mais également chaque carrier possédait un signe distinctif qu’il gravait sur l’une des faces de la pierre taillée. Quand le tailleur était embauché à la tâche, ces marques permettaient au chef de chantier de vérifier la qualité de son travail et de dénombrer le nombre de pierres équarries pour le payer en conséquence. La variété des signes employés est grande. Ce sont des figures géométriques telles que des triangles ou des pentagones, des instruments de travail comme le pic ou le marteau, des croix, des lettres, peut-être l’initiale de l’ouvrier. Beaucoup de ces signes gravés sur la face engagée de la pierre ne sont découverts que lorsqu’on détruit les murs. Il ne faut pas confondre ces “signatures” avec les marques de position qui étaient tracées sur la pierre à l’aide de la sanguine ou de la pointe sèche pour aider à la pose, à l’appareillage, au placement des pierres ou encore à l’identification des blocs qui allaient ensemble. Les blocs pré-calibrés, dits aussi pierres communes, pouvaient avoir des dimensions standardisées fixées par les autorités de la ville. Ainsi, en 1264, le ban échevinal de Douai fixe comme taille normale pour les pierres 8 pouces de longueur en parement, 6 en hauteur et 8 pour leur profondeur, soit 21 x 16 x 21 cm. Si l’on se réfère à ces dimensions, on a calculé que pour construire une enceinte de 4 000 m de périmètre pour 10 m d’élévation autour de la ville, 2 millions de pierres ont été livrées sur le chantier. La reconstruction de l’enceinte de Douai sur ses 5 300 m dotés de 80 flanquements, portes et ponts, a exigé de 5 à 6 millions de pierres. Tailleurs de pierre et maçons Dans leur grande majorité, les tailleurs de pierre sont des hommes libres et sans attaches, recrutés selon leurs capacités par le maître d’œuvre ou le maître maçon qui dirige le chantier. Ils tendent à former une aristocratie du bâtiment à la fin du Moyen Âge et entrent parfois en conflit avec les maçons qui, selon eux, posent la pierre, d’où leurs noms de coucheurs ou d’asseyeurs, du mot assise qui signifie lit de pierres. Au début du 15e siècle, il n’est pas rare que ceux qui taillent la pierre soient davantage payés que ceux qui la posent, les maçons. Deux formes de rétribution sont attestées pour ce corps de métier soit une somme forfaitaire pour un travail dit à la tâche ou bien un salaire dit à la journée ou à la semaine. À cela s’ajoutent souvent des avantages détaillés dans les livres de compte, tels que des rations supplémentaires de vin, de nourriture et même de bois de chauffage, surtout si l’ouvrier doit demeurer un certain temps sur le chantier.
AuXVI° siècle, les Statuts des Tailleurs de Pierre de Montpellier (1544) semble montrer l’existence des 3 degrés ou grades. Après avoir servi trois ans comme apprenti, celui-ci devait de nouveau servir 3 années comme compagnon, puis il devait produire un chef-d’oeuvre s’il voulait devenir maître. L’usage avit d^se généraliser depuis le début du XVI° siècle puisque, au nord
Cet article date de plus de six ans. L'exceptionnel savoir-faire des compagnons du devoir est à l'honneur à Troyes jusqu'à la fin du mois d'août. Une exposition à la Maison de l’outil rend hommage notamment à François Roux, un menuisier aubois qui réalisa une pièce exceptionnelle composée de 17 700 éléments et entièrement démontable. Une maîtrise qui, aujourd’hui encore, force l’admiration. Article rédigé par Publié le 11/05/2016 0947 Mis à jour le 06/12/2016 0630 Temps de lecture 1 min. Reportage M. Fournier, P. Mercier, A. Scherchell C’est l’œuvre d’une vie. Il aura fallu 22 ans à François Roux, dit François-le-Champagne 1809-1865, menuisier de génie et Compagnon du Devoir, pour réaliser cette pièce inégalée. Un chef-d’œuvre entièrement démontable composé de 17 700 pièces. Une prouesse technique qui fait aujourd’hui encore l’admiration des nouvelles générations de menuisiers. Des dizaines d’essences différentes Citronnier, buis, corne, merisier palissandre, noyer... Pour son chef-d'œuvre, le compagnon utilisa de très nombreuses essences. Chef-d’œuvre dont certaines techniques de fabrication sont restées secrètes, les plans n’ayant jamais été retrouvés. Pour les spécialistes, le menuisier aurait même conçu des outils spécifiques pour réaliser certaines pièces très complexes. Devant le caractère exceptionnel de cette réalisation, François Roux fut reçu en janvier 1862 par Napoléon III. On dit aussi qu'une telle maîtrise mit fin à la guerre entre les différentes obédiences de compagnons menuisiers. François Roux mourra en 1865 du choléra. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Arts-Expos Vu d'Europe Franceinfo sélectionne chaque jour des contenus issus de médias audiovisuels publics européens, membres de l’Eurovision. Ces contenus sont publiés en anglais ou en français.
6 octobre 2010 C'est le portrait d'un homme exceptionnel comme seul le compagnonnage sait en générer que nous dresse Alexandre Grigoriantz. Ce livre, il l'a écrit avec Jean Martin, retraçant ainsi avec fidélité un itinéraire particulièrement riche, depuis son Val de Loire natal, jusqu'en Haïti, en passant par l'Iran, l'Egypte, la Grèce, la Syrie. Les intitulés des chapitres fournissent la carte de ce voyage dans le temps, dans l'espace et dans l'être, une histoire, une géographie, une vie, dont la dimension consacrée apparaît au fil des pages L'initiation œ L'apprentissage de la vie œ La connaissance de la pierre œ Compagnon du Tour de France œ Prévôt de la Maison de Paris œ Les considérations d'un tailleur de pierre sur quelques monuments de Paris œ L'Eglise noire œ La légende et l'histoire de la Kara-Klissa œ Un compagnon tailleur de pierre en Iran œ Conseiller des cúurs et médecin des animaux œ La Chambre royale et le grand pèlerinage œ Les taureaux de pierre et la Tour de Babel œ Retour d'Iran en En Haïti œ Une mission en Syrie sur les traces des tailleurs de pierre en Orient œ Collaborateur de l'encyclopédie des y a là des éléments traditionnels communs mais aussi des découvertes tout à fait originales comme le chantier de la Kara Klisa au fin fond de l'Azerbaïdjan Iranien, là où justement Alexandre Grigoriantz a rencontré Jean Martin. Le livre introduit le lecteur aux fondements et aux principes du compagnonnage à travers la vie quotidienne d'un compagnon. Il évoque aussi la richesse d'un courant que le XXe siècle finissant semblait vouloir reconnaître et qui aurait beaucoup à apporter, et sans doute de manière salutaire, au XXIe siècle naissant.
6sept. 2021 - Découvrez le tableau "CHEF D'OEUVRE COMPAGNON" de Somborn Patrick sur Pinterest. Voir plus d'idées sur le thème chef d oeuvre, compagnons du devoir, compagnon. Pinterest. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les Le chef d'œuvre Le mot de maquette » s’est imposé depuis quelques années, bien qu’il ne reflète pas exactement la nature de ce travail. En effet, il s’agit pour le futur compagnon de réaliser un objet de dimensions variables et qui n’est pas forcément le modèle réduit d’un objet utilitaire. Les chefs-d’œuvre de réception sont, par exemple, pour un menuisier, une maquette d’escalier variant de quelques dizaines de centimètres de hauteur à un ou deux mètres. De plus, le jeune ouvrier s’efforcera de prouver par ce travail qu’il connaît parfaitement les coupes et les assemblages, en compliquant la forme de l’escalier de telle façon qu’il ne serait pas réellement réalisable grandeur nature aussi parfait que possible, tel celui du compagnon serrurier Ange le Dauphiné 1809, dérobé à Marseille vers 1942. Un jeune cordonnier a réalisé il y a quelques années quatre chaussures de modèles différents cousues sur une semelle unique, d’où un objet techniquement parfait, esthétique et original mais évidemment inadapté à un usage pratique. Parfois le chef-d’œuvre consiste à confectionner un travail grandeur nature, qui s’incorporera dans la maison des compagnons une porte, une partie de couverture, le pavage d’une salle en pierre de taille…. De ce type sont aussi les chefs-d’œuvre des boulangers, pâtissiers et cuisiniers, qui doivent respecter les règles de la cuisson, être beaux et appétissants, témoigner de la maîtrise du mélange des ingrédients…et être bons au goût, car ils sont dégustés. La finalité du chef-d’œuvre reste toujours la même prouver que l’on connaît son métier. Il est examiné par les autres compagnons qui en font une critique sévère à la mesure des exigences attachées au titre de compagnon. Cette épreuve précède les cérémonies d’adoption puis de réception. On distingue plusieurs catégories de chefs-d’œuvre, dont le dénominateur commun est toujours d’être un objet unique, remarquable, aussi abouti que possible. Le chef-d’œuvre ou travail de réception précède l’admission à l’état de compagnon. Celui d’adoption, à l’état d’aspirant. Les chefs-d’œuvre de compétition et de défi appartiennent au passé lorsque deux associations de même métier mais d’origine différente voulaient s’évincer pour s’assurer le monopole de l’embauche dans une ville, elles organisaient un concours. Un ou plusieurs compagnons désignés par chaque société devaient réaliser un chef-d’œuvre aussi parfait que possible, comme ce fut le cas à Marseille chez les compagnons serruriers en 1808-1809. Il existe aussi des chefs-d’œuvre confectionnés par des compagnons pour le seul plaisir de vaincre les difficultés, en guise de passe-temps. D’autres ont été conçus au XIXe siècle pour affirmer la valeur du Compagnonnage dans une ville ils étaient présentés lors des expositions professionnelles et promenés dans les rues de la ville lors de la fête patronale chez les charpentiers, couvreurs, charrons et menuisiers. Certains chefs-d’œuvre ont été réalisés pour remercier des bienfaiteurs. D’autres encore pour accéder au titre de Meilleur Ouvrier de France. Roue à multiple rais, chef-d’œuvre de compagnon charron Chef-d’œuvre de compagnon boulanger, 1995 La serrure de Marseille, chef-d’œuvre d’Ange le Dauphiné 1809, carte postale Vousêtes ici : Accueil / Maçonnerie / Maçonnerie traditionnelle / Chef D'oeuvre De François Roux. Vous êtes ici : Accueil / Architecture / Dessin technique, Perspective Et Bim / Chef D'oeuvre De François Roux. Vous êtes ici : Accueil / Cuisine / Vins et Boissons / Pour tailler la pierre, il faut avoir la main sûre et faire preuve de beaucoup de patience. Des qualités que possède Cyril Cosnier. Sa dernière réalisation, une reproduction du donjon de Coucy-le-Château. 700 heures de plaisir à tailler ce projet. Cyril Cosnier est tailleur du pierre. A Coucy-le-Château, il a taillé ses premiers cailloux. Après un an de travail sur son temps libre, il vient de finir son travail de réception, son "chef-d'oeuvre" qui conclut ses 6 ans d'apprentissage au sein des compagnon du tour de France. Originaire de Coucy-le-Château-Auffrique 02, il a réalisé une reproduction à petite échelle du donjon de la commune dynamité par les Allemands en mars 1917. durée de la vidéo 02 min 05 portrait d'un tailleur de pierre .