Enaoût 2019, le gouvernement fédéral a annoncé qu'il accorderait 1,75 milliard de dollars aux producteurs de lait de vache sous gestion de l'offre. Jusqu'à 345 millions de dollars et 468 millions de dollars sous la forme de paiements directs étaient disponibles en 2019-2020 et 2020-2021 respectivement. RFI Le Gaec de Brandeha regroupe aujourd’hui quatre agriculteurs sur la commune d’Allaire. Quatre-vingt vaches sur une superficie de 180 hectares et une production de plus de 400 000 litres de lait par an. En 2001, c’est vous qui avez fait le choix du passage à l’agriculture biologique. Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce choix ?Christophe Baron Cela a été un concours de circonstances. J’avais été sensibilisé à la question des pesticides lors d’un colloque à Pontivy, en 1991. Le passage à la bio me trottait dans la tête, mais je ne me sentais pas de franchir le pas, seul. Retrouver un ami qui avait toujours travaillé dans la bio, a été le déclic qui a permis le lancement de la conversion en 2001, 10 ans après avoir pris conscience du problème des pesticides. À l’époque, si tout le monde parlait des nitrates, la question des pesticides était très peu évoquée. En Bretagne, il y a aujourd’hui 3 050 fermes biologiques, mais en 2001 quand vous engagez la conversion de votre ferme, quelle était la réalité locale ? Comment votre décision a-t-elle été perçue ? Dans un rayon de 25 kilomètres, il ny avait pas de ferme en lait bio, en revanche il y avait déjà deux maraichers à Allaire et à Béganne, car en Bretagne, l’histoire de la bio est liée au maraichage. La décision de passer à la bio a provoqué plusieurs réactions ceux qui disaient il faut voir », ceux qui se disaient qu’on allait se planter, qu’on ne pourrait pas nourrir nos vaches l’hiver suivant. En revanche, beaucoup de consommateurs nous ont encouragés et ça a vraiment été une satisfaction. Au fil des années, le regard sur l’agriculture biologique a-t-il évolué ?Oui, il a changé pour plusieurs raisons. On a eu le Grenelle de l’environnement et un discours sociétal qui a fait évoluer les choses. Les crises du lait dans les filières conventionnelles ont également montré qu’il n’y avait pas de vérité économique dans la filière conventionnelle. Quand on est passé à la bio ici, la conversion apparaissait comme un risque économique, et au final, au fil des années, la succession des crises du lait en 2009/2010 puis en 2015 a été rude et a provoqué des vagues de conversions. Celle qui m’avait porté, à la charnière des années 1990 et 2000 découlait de la crise de la vache folle. Mais les vagues suivantes en 2009/2010, puis en 2015 ont directement découlé des crises économiques qui ont frappé le secteur du lait conventionnel. Chaque crise sanitaire ou économique a montré que la bio pouvait présenter un intérêt pour les producteurs. Pour vous donner une idée, quand j’ai accepté la présidence de Biolait, il y avait 270 fermes adhérentes, quand je l’ai quittée en 2018, il y en avait 1 300. Sur la même période, la collecte de lait est passée de 40 millions de litres à 300 millions. En 8 ans, Biolait a donc connu un développement important. Une telle croissance a-t-elle eu des répercussions sur la gestion de la filière du lait biologique ?Gérer la filière du lait bio, c’est gérer les à-coups. Quand je présidais Biolait, on avait l’habitude de dire que les conversions bio fonctionnaient comme une batterie avec un pôle positif et un pôle négatif. Le pôle négatif, ce sont les vagues de conversions qui accompagnent systématiquement les crises de l’agriculture conventionnelle, ce dont on ne peut jamais se réjouir. Le pôle positif, c’est la croissance soutenue de la consommation de lait bio. Depuis 30 ans, la consommation est en constante augmentation, de l’ordre de 10% par an. Mais cette croissance régulière ne permet pas d’absorber les brusques augmentations de production, qui peuvent atteindre 40 à 50% au plus fort des vagues de conversion. Si malgré ces à-coups, le prix du lait bio est resté constant, c’est grâce au poids économique du groupement Biolait 30% de la production de lait bio en France et au choix des producteurs qui ont parfois décidé de baisser de la production pour maintenir le prix. La filière du lait bio prenant de l’ampleur, n’y a-t-il pas à terme un risque de volatilité du prix du lait bio, comme c’est le cas dans le conventionnel ?C’est une bonne question, mais il est difficile d’y répondre maintenant. Aujourd’hui, en raison du développement limité de la filière bio [1 milliard de litres de lait bio contre 25 milliards dans le secteur conventionnel, ndlr], les producteurs de lait bio conservent un poids dans les décisions. Si demain la filière bio devait être gérée à l’image du secteur conventionnel avec une approche libérale de la gestion des volumes, des laiteries seules à la manœuvre, des multinationales, et des producteurs qui ne peuvent plus se faire entendre, alors, oui, ce serait clairement un risque. Le groupement Biolait est né en 1994. Six agriculteurs du Morbihan et de Loire Atlantique ont eu l’idée de créer un groupement pour collecter le lait bio, en Bretagne, berceau de l’agriculture productiviste. C’était un pari fou, non ?Oui. D’ailleurs, quand on a fêté les 20 ans de Biolait, il y a 5 ans, l’un des fondateurs a dit si on avait su que ça aurait été aussi compliqué, on ne l’aurait pas fait ». Une petite anecdote toutes les laiteries à l’époque ont demandé aux vendeurs de tanks de ne pas en vendre aux producteurs qui voulaient travailler avec Biolait. L’objectif était clair empêcher la création du groupe, car sans tanks, il était impossible de stocker le lait dans les fermes. Il a fallu se tourner vers l’étranger. C’est une société belge qui a accepté d’installer les tanks dans les fermes. Ce projet très fort a été mené par des producteurs confrontés à l’échec des actions syndicales compte tenu des rapports de force. Ils ont compris que pour peser sur la filière, il fallait dépasser la dimension syndicale et penser l’économie. Il fallait créer une structure capable de peser dans les négociations. Il a clairement fallu transgresser un certain nombre de règles pour faire aboutir un tel projet. Quand on voit l’impact qu’il a eu sur la gestion du lait bio, on se dit que parfois ça vaut le coup de transgresser un peu les règles. En 2016, deux certifications bio sur trois étaient des conversions en Bretagne, principalement dans la filière du lait bio. Ce qui signifie que la progression est surtout le fait d’agriculteurs qui passent du conventionnel au bio. Certains disent clairement avoir engagé la conversion davantage pour le prix du lait bio que pour l’éthique. On entend des appels à préserver l’esprit bio. Est-il en danger ?Ceux qui passent en bio uniquement sur le critère du prix du litre de lait se trompent. La bio c’est une approche globale de l’exploitation. Le prix du lait est un élément parmi d’autres dans l’équilibre économique d’une ferme, mais les intrants achat d’engrais, de soja pour nourrir les vaches … pèsent autant, voire plus que le prix du lait. Dis autrement, une ferme bio doit être autonome. En termes de cahier des charges c’est bien, en termes d’équilibres économiques de la ferme c’est encore mieux. Je me souviens d’un reportage sur un agriculteur qui avait 200 vaches laitières. Il avait fait le choix de la conversion, mais il avait échoué en bio, comme il avait échoué en conventionnel. 200 vaches laitières avec un seul exploitant cela implique des coûts énormes pour gérer un tel troupeau, le nourrir ainsi qu’une nécessaire modernisation. Tout ceci à un coût financier. C’est pourquoi je pense que la bio n’est pas faite pour se marier avec un modèle industriel. Par exemple, sur la ferme de Brandeha nous avons 80 vaches et produisons environ 400 000 litres de lait à quatre. En général, en bio, on est sur des volumes de 100 à 150 000 litres de lait par personne travaillant sur l’exploitation, rarement au-delà de 200 000 litres. En conventionnel, le modèle dans des fermes robotisées c’est plutôt entre 400 et 600 000 litres de lait par personne travaillant sur l’exploitation. La mise en perspective de ces chiffres donne une idée de la différence. Diriez- vous que les pouvoirs locaux publics apportent soutien et aide à la filière de l’agriculture biologique ? Je dirais qu’en Bretagne on n’est pas les plus mal lotis. Certes, on pourrait espérer plus, mais les producteurs de lait bio n’ont pas été abandonnés en matière de subventions publiques. Ceci dit, en termes de réorientation des fonds publics on peut s’interroger quand on voit les dizaines de milliards d’euros affectés à une forme d’agriculture qui ne correspondant ni à l’emploi ni à la qualité août 2018, le président du conseil régional Loïg Chesnais-Girard déclarait La Bretagne tourne la page de l’agriculture productiviste. » C’est aussi votre sentiment ?Non, car en Bretagne, une forme d’industrialisation de l’agriculture se poursuit. Je ne veux pas dire que les effets de la modernisation sont à 100 % négatifs, mais pour ce que je connais le mieux, la production laitière, je ne suis pas sûr que la robotisation des fermes par exemple, soit une idée géniale alors que se pose la question de l’emploi ainsi que celle de l’équilibre en matière d’environnement. Clairement quand on robotise un élevage, cela veut dire que les vaches sortent peu, consomment très peu d’herbe ou pas du tout. Donc, tout dépend de la façon dont le président de la région Bretagne conçoit la notion d’intensification, mais pour moi, j’ai plutôt l’impression qu’elle s’accélère. Les discussions sont en cours pour le prochain budget de la PAC. Qu’attendent les agriculteurs bio ?Il y a une forte attente en matière de reconnaissance de notre manière de travailler vis-à-vis de l’environnement. Historiquement, on a eu moins de subventions européennes, car le calcul se base plus sur les cultures que sur les systèmes herbagers. Par ailleurs, même s’il y a eu des compensations par rapport aux mesures agro-environnementales, il n’y a pas vraiment de reconnaissance de ce que l’on peut appeler l’agroécologie en termes de respect de la biodiversité, de développement de haies dans les champs, de soins apportés aux paysages. Or tout cela est générateur d’heures de travail. La reconnaissance aujourd’hui ne se fait qu’à travers le prix du lait. Pour le moment, on a la chance de bénéficier d’une consommation en croissance, d’un prix qui se maintient en raison du poids des producteurs de la filière. Si on devait perdre cela demain, et ne pas obtenir la reconnaissance de l’impact positif des fermes en bio, on peut craindre que l’équilibre économique des fermes en bio tel qu’il existe aujourd’hui serait remis en un reportage réalisé avec le soutien de la Direction générale de l'Agriculture et du Développement rural de la Commission projet a été cofinancé avec le soutien de la Commission européenne. La présente publication reflète uniquement l’avis de l’auteur et la Commission ne peut être tenue responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qu’elle contient. Paragraphe2 : Dispositions communes au paiement du lait de vache, de brebis et de chèvre en fonction de sa composition et de sa qualité (Articles D654-32 à D654-36) Paragraphe 3 : Dispositions relatives aux analyses du lait réalisées dans le cadre du paiement du lait de vache, de brebis et de chèvre en fonction de sa composition et de sa qualité hygiénique et Le Monde Afrique Sénégal Avec la crise du Covid-19, la flambée des stocks de lait en poudre importé, qui inondent déjà le marché sénégalais depuis 2018, va encore fragiliser les producteurs locaux. Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du Monde Afrique ». En cette saison des pluies, à la mi-juillet, la dizaine de vaches de Michel Doudou Sène pâture toute la journée dans la brousse redevenue verdoyante des environs de Kaolack, à 200 kilomètres à l’ouest de Dakar. Mais le soir venu, à l’étable, seules quelques-unes passeront à la traite. L’éleveur sénégalais se désole Nous limitons la production car nous peinons à l’écouler. Les clients préfèrent le lait en poudre importé, moins cher et plus facile à trouver. » Pour s’aligner sur le prix des importations, Michel Doudou Sène a dû baisser le tarif du litre de lait de 700 à 500 francs CFA de 1 euro à 75 centimes. Pourtant, notre lait est de meilleure qualité ! Mais il est aussi plus cher à produire », s’agace-t-il, en regardant avec désespoir ses trois génisses sur le point de mettre bas. Lire aussi La France acte la restitution définitive d’objets d’art au Sénégal et au Bénin Au Sénégal, le lait en poudre représente 84 % des importations de lait, majoritairement en provenance de l’Union européenne UE. Depuis 2018, nos marchés sont inondés par des stocks sans précédent de l’UE, qui concurrencent notre lait local », résume Fatou Cheikh Ndione Sané, directrice des industries animales au ministère de l’élevage. Une situation qui risque d’être encore amplifiée par les excédents de stocks de poudre de lait européens constitués lors de la crise du Covid-19, alors que la demande en produits laitiers s’effondrait sous l’effet des confinements. Ces surplus ont toutes les chances d’être déversés en Afrique de l’Ouest, au risque d’affaiblir durablement des filières laitières déjà fragiles et peu structurées. Les moyens de l’autosuffisance Nous sommes préoccupés par la situation des éleveurs, et surtout des femmes qui composent la majorité de ce secteur », alerte Khar Ndiaye, directrice des programmes pour Oxfam Sénégal. Le lait importé, de faible qualité nutritionnelle, est 30 % moins cher que le lait local grâce aux subventions de la politique agricole commune européenne, fait valoir Mme Ndiaye. Dans ces conditions, les producteurs sénégalais ne peuvent guère résister à la concurrence, pâtissant déjà de la faible productivité de leurs vaches, du prix élevé des aliments de bétail et d’un circuit logistique compliqué. Pourtant, avec 3,9 millions de bovins sur territoire – parmi lesquels 70 % de femelles dont la moitié est en âge de produire du lait –, le Sénégal a les capacités d’être autosuffisant. L’un des enjeux est d’arriver à acheminer le lait local des zones de production aux unités de transformation puis aux points de vente. Pour y parvenir, nous sensibilisons au changement des habitudes de consommation », explique Mme Ndiaye. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Au Sénégal, le mariage est souvent pour les femmes le seul moyen d’accès à des ressources économiques » A Kaolack, seule une petite laiterie de transformation artisanale tenue par cinq femmes achète la production des éleveurs installés non loin de la ville. Toute de rose vêtue, Awa Diallo montre la machine manuelle en inox qui permet de produire du lait caillé, des fromages ou des yaourts. Sur une étagère sont alignés des flacons d’arôme à la vanille, à la banane ou à la fraise. Mon lait, je l’aime local », clame un slogan inscrit en lettres vertes à l’entrée des locaux. Nous luttons contre le lait en poudre pour aider nos éleveurs », affirme Mme Diallo qui, elle-même, peine à vendre ses produits laitiers, jugés trop coûteux par les clients. La filière laitière ne pourra pas se développer tant que les grands transformateurs n’incorporeront pas ou trop peu de matière première sénégalaise dans leurs produits. Notre lait n’intéresse pas les industriels, installés à Dakar et qui ne se déplacent pas pour le collecter », constate l’éleveur Michel Doudou Sène de Kaolack. Et encore, son exploitation est relativement accessible depuis la capitale, comparée à la plupart des éleveurs, qui se concentrent dans les lointaines régions peules du nord-est du pays. Mesures protectionnistes Seuls deux industriels sénégalais font l’effort de favoriser le lait local. Le groupe Kirène a installé un centre de collecte dans la région de Fatick, en partenariat avec le ministère de l’élevage. Mais l’entreprise pionnière dans ce domaine est La Laiterie du berger LDB. Entre 2007 et 2019, elle est passée de 200 000 litres de lait collecté à 1,1 million de litres. Arona Diaw, secrétaire général de la LDB, avoue que leurs produits ne sont pas très compétitifs » par rapport aux produits en lait en poudre. Résultat, certains sont confectionnés avec un mélange de lait local et importé, en attendant que l’Etat prenne des mesures plus protectionnistes », explique Arona Diaw. Une première décision gouvernementale a soulagé les acteurs laitiers avec l’exonération de la TVA sur le lait pasteurisé produit au Sénégal, entrée en vigueur en février 2019. Mais ce n’est pas suffisant pour structurer une filière laitière locale résiliente, analyse Arona Diaw. Une piste pour faire baisser les coûts de production pourrait être la mise en place d’un régime de subventions aux tarifs de l’énergie, suggère Mme Sané, au ministère de l’élevage, assurant que des réflexions sont en cours ». Les différents acteurs de la filière, soutenus par Oxfam, demandent surtout une augmentation des droits de douane, actuellement de 5 %, sur les importations de lait en poudre depuis l’UE. Ce plaidoyer est mené au niveau de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest Cédéao pour faire émerger une industrie régionale plus compétitive. L’éleveur Michel Doudou Sène, lui, rêve que soient subventionnés des kiosques à lait » installés en plusieurs endroits de la ville de Kaolack, comme cela se fait à Dakar. A portée de main de tous les consommateurs. Théa OllivierKaolack, Sénégal, envoyée spéciale Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Bonddu prix de base du lait de chèvre. Le prix de base du lait de chèvre s’est établi à 616 €/1 000 litres au 2 ème trimestre 2020 en moyenne nationale, une progression de près de 21 € d’une année sur l’autre, soit +3,5% /2019. En effet, de nombreux transformateurs ont fait évoluer favorablement leurs grilles de paiement du lait, en faveur des éleveurs caprins

LAIT/ Plusieurs entreprises se partagent aujourd'hui la collecte, la transformation et la commercialisation du lait ardéchois. Qui sont-elles ? Quelles sont leurs stratégies pour se démarquer sur un marché fortement concurrentiel ? Deuxième épisode de notre série spéciale laiteries avec Gilles Margerit, responsable de site à la Fromagerie du Vivarais Désaignes. Qui est Bellevaire, qui a repris la fromagerie en 2016? Gilles Margerit Fils de producteur originaire de Loire-Atlantique, Pascal Bellevaire a constitué un projet d'entreprise avec plusieurs sites de fabrication de produits laitiers Machecoul siège historique pour le beurre et les fromages à pâte molle, Normandie pour le camembert AOP, Deux-Sèvres pour le Chabichou du Poitou AOP et les fromages de chèvres, Ain pour l'affinage des Comtés et pâtes pressées cuites, Meaux pour le Brie, et Savoie où il reprend l'activité de la Fromagerie de la Savoyarde. » Quels changements majeurs ce rachat a-t-il signifié ? Bellevaire possède un vaste réseau de distribution avec plus d'une soixantaine de points de vente et notamment une vingtaine de magasins de vente directe dont quatre à Paris. Il est notamment partenaire de Grand Frais et de petites laiteries dans toute la France. Présent à l'export, Bellevaire fournit aussi des épiceries de luxe, mais également la GMS. Le groupe a également un partenariat avec le distributeur Tradition et Terroir ». C'était donc, pour la Fromagerie du Vivarais, un accès à de nouveaux marchés et une visibilité commerciale privilégiée. » Quelles sont les perspectives de développement pour la Fromagerie du Vivarais ? Lors du rachat, les différents investissements ont permis de collecter un million de litres de lait supplémentaire sans avoir immédiatement les débouchés commerciaux derrière. Mais nous avons développé de nouvelles gammes de produits pour accéder à de nouveaux débouchés. Par exemple, nous avons développé une gamme de fromage à raclette avec ses déclinaisons arôme moutarde, truffe, poivre, piment, ail des ours.... Côté débouchés, nous venons de conclure un partenariat commercial important avec l'enseigne de fast-food Big Fernand qui écoulera quasiment 50 % de notre lait de vache. Bellevaire a également racheté l'entreprise de distribution drômoise Distral. Nous pouvons donc être sereins sur les débouchés ! En revanche, nos volumes de lait suscitent davantage d'inquiétude. » Les volumes de lait sont insuffisants pour couvrir la demande ? Beaucoup de producteurs partent ou vont partir à la retraite, sans forcément avoir de repreneur. Notre zone de collecte est composée de nombreuses petites fermes avec de petits quotas, sur 210 km et dans des territoires où les accès sont difficiles. Cela prend une douzaine d'heures, et bien plus en cas d'intempéries ! Cela induit des coûts de transport et de logistique importants. » Comment tâchez-vous de créer de la valeur sur vos produits pour compenser ces difficultés ? On travaille principalement sur les laits de vache thermisés, mais le marché est aujourd'hui davantage porté sur le lait cru ; plus demandé et valorisé. C'est pourquoi nous avons pour objectif d'atteindre rapidement une proportion de 50 % de la production en lait cru... et nous y sommes presque ! Cependant, ce n'est pas si simple avec les contraintes qui sont les nôtres, et notamment le transport. Nous effectuons actuellement une tournée toutes les 48 h, et il nous faudrait passer à 24 h pour faire davantage de lait cru. Pour y remédier, nous sommes en train de réfléchir à des aménagements de la tournée, pour avoir un maximum de lait frais disponible dès 3 h du matin et pouvoir ainsi démarrer la production plus tôt. On essaie de tendre vers davantage de lait cru mais c'est difficile ! » Côté prix, comment vous situez-vous aujourd'hui ? Ils sont négociés chaque trimestre avec notre organisation de producteurs en interne, en fonction de l'évolution du marché national, des difficultés de climat, de la valeur ajoutée... On a aujourd'hui des coûts de production importants, pour les coûts de transport et de logistique que nous avons déjà évoqués mais aussi pour l'évacuation des sous-produits qui représentent une charge importante. C'est cependant difficile de le faire entendre à nos clients, avec lesquels nous n'avons pas toutes les marges de manœuvre que l'on souhaiterait. Toutefois, nous augmentons les prix chaque année pour viser une continuité. Nous sommes aujourd'hui à 355 € / t en prix de base 32-38 de TP-TG, nous étions à 330 € / t l'an dernier... Nous avons une grille de paiement du lait à la qualité par laquelle nous sanctionnons notamment de plus en plus la charge butyrique qui pose des problèmes au moment de l'affinage, rendant le processus plus long et plus coûteux. » La tarification prend-elle en compte les différentes périodes de production ? Pas jusqu'ici, mais il est vrai que nous y réfléchissons. En effet, nous manquons de lait de vache d'août à février, période durant laquelle les Français prisent le plus les produits au lait de vache. Inversement, nous avons peu de lait de chèvre durant l'été qui est la période de consommation la plus importante. Historiquement, l'Ardèche produit très peu en désaisonnée. C'est pourquoi nous réfléchissons à valoriser plus ou moins la production en fonction de la saison. » Pourquoi ne pas avoir lancé de gamme bio, un marché pourtant porteur ? Nous avons déjà aménagé deux compartiments chèvre/vache dans notre camion de collecte, et il nous est impossible d'en aménager d'autres pour le bio. Il nous faudrait une troisième tournée, ce qui serait trop lourd à porter. C'est pourquoi nous avons vraiment décidé de nous orienter vers le lait cru, tout en jouant la carte du lait de montagne. Nous avons la chance d'être sur la zone de l'AOP picodon, et nous travaillons également sur le développement d'autres signes de qualité, notamment avec le projet de l'IGP Saint-Félicien qui est en cours. » Propos recueillis par Mylène Coste A lire sur le même sujet Laiterie Carrier Laiterie Rissoan Laiterie Gérentes LaitOptima 2 (boite de 800g) - Formule 2020 Premium au Lait de Vache français - Babybio achat en ligne au meilleur prix sur E.Leclerc. Retrait gratuit dans + de 700 magasins Retrait gratuit dans + de 700 magasins En 2020 le prix moyen versé par les principales laiteries européennes a chuté de 1,4 %, mais il y a de grosses différences entre laiteries. C'est ce que révèle l’organisme néerlandais LTO. LTO compare le prix du lait standardisé pour un lait à 4,2 % de gras et 3,4 % de protéines, avec 1 000 000 kg livrés annuellement, bactéries sous 25 000 et moins de 250 000 cellules. Ce prix ne comprend pas les dividendes qui peuvent être perçus par les coopérateurs en fin de campagne. Le prix moyen est en baisse de 1,4 % Linterprofession laitière est claire à ce sujet : les grilles de paiement du lait ne se verront pas modifiées sous prétexte du changement Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche Chambres d'agriculture Normandie Chambres d'agriculture Normandie navigationRechercheLes ChambresA proximitéConseils et servicesInnovationTerritoire S'orienterS'installerTransmettreCentre de Formalités des EntreprisesProduire ThématiquesGérer son exploitationPlan de résiliencePlan de relance agricoleManagement - Organisation - RHIndemnisationInvestissementPACPAC 2023 - 2027Se préparer à la PAC 2023PAC Cadre général 2022Aides découpléesAides coupléesSecond pilierConditionnalité des aides PACTransparence des GAECActivités équinesTélédéclaration des aidesHVE Haute Valeur EnvironnementaleCSP - CertiphytoJuridiqueExploitation fragiliséeFinancer un projetPréserver l'environnementDiversifier son activitéSe former En complément des Droits à Paiements de Base, les Jeunes Agriculteurs ont accès à un paiement complémentaire par DPB activé, d’un montant identique partout en France, et dans la limite de 34 DPB par exploitation comportant un jeune agriculteur. Conditions d'éligibilitéPour bénéficier de ce paiement, le Jeune Agriculteur doit Avoir 40 ans ou moins au 31 décembre de l'année de la première demande du paiement de installé dans les 5 dernières années,Avoir un diplôme de niveau IV bac ou une valorisation des compétences acquises par l’expérience société agricole peut être considérée comme "JA" si au moins un des associés répond à la définition de jeune agriculteur. Les mesures de second pilier dotation et prêts bonifiés sont 2018, l'aide directe annuelle est perçue pendant 5 ans à compter de la première demande de paiement de base, et non jusqu'à concurrence de la 5e année après installation. Point de vigilance En 2020 l’aide a été de 102 € par ha, de 90 € par en 2019, 88,15 € par ha en 2018, contre 68,12 € de 2015 à 2017. Le montant unitaire est connu postérieurement à la campagne. À TÉLÉCHARGERLIENS UTILES Vous souhaitez en savoir plusPréparez sereinement votre télédéclaration PAC. 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NOS CONSEILS & FORMATIONS Conseil PACRéservez votre rendez-vousNous vous aidons dans votre télédéclarationJe découvreDIAG' HORIZON PAC 2023Gardez une longueur d'avance !Un rendez-vous pour se préparer dès aujourd'huiJe découvre PUBLICATIONSLes Chambres d'agriculture proposent des faire évoluer les propositions de règlement sur la PAC, rassemblées dans 4 objectifs numéro du magazine des Chambres d'agriculture, Terres est un rendez-vous éditorial trimestriel pour échanger sur les enjeux économiques, sociétaux,...Dans le cadre des travaux sur la future PAC post 2020, les Chambres d'agriculture présentent leur premier document de positionnement, centré sur les objectifs...A l'heure de la publication de cette plaquette, un certain nombre d'informations concernant la nouvelle réforme de la PAC sont connues, d'autres, par contre,...Que ce soit en production principale ou en production complémentaire du lait ou des cultures, les éleveurs allaitants ont besoin de connaître rapidement les...Au sommaire de cette revue un dossier consacré à la sortie des quotas laitiers, la réduction de la vulnérabilité agricole aux inondations du Rhône, des outils...Au sommaire de cette revue un dossier spécial consacré à la PAC et la régulation des marchés, les Chambres d'agriculture au cœur de l'accompagnement sur...Au sommaire de cette revue un dossier consacré à l'agriculture familiale, aux élections européennes, à l'organisation mondiale des agriculteurs, ...Au sommaire de cette revue un dossier consacré au concours général agricole des prairies fleuries, à la filière animale, au solde commercial agro-alimentaire...Au sommaire de cette revue un dossier consacré à la PAC, l'aménagement du territoire, les aires naturelles de camping, les SDAGE, ...Au sommaire de cette revue un dossier consacré à la PAC Volume 2, à la qualité de l'air, aux prix des produits agricoles, ...ACTUALITESjeudi 18 août 2022Le Ministère de l’agriculture communique des assouplissements en cas d’assolements peu diversifiés. mardi 16 août 2022Pour les besoins du Paiement Vert, pensez à implanter vos dérobées SIE dans les Le 06 septembre 2022 le Grand Quevilly
COLLECTEDE LAIT DE VACHE DE L’UNION EUROPÉENNE Alors que la ollete s’est redressée dans de nomreux pays à partir du mois d’août, elle s’est dégradée au Royaume-Uni et surtout en Irlande en octobre et novembre. Source : FranceAgriMer d’après Eurostat et AMI-BLE- 0 100 200 300 400 500 600 8 8 8 8 8 8 9 9 9 9 9 9
Paiement du lait actualisation des critères de détermination du prix Publié le dans Infos juridiques Le prix du lait dépend de sa composition ainsi que de sa qualité hygiénique et sanitaire. Les critères retenus pour son paiement jusqu’à présent sont actualisés et complétés par catégorie de lait vache, brebis et chèvre par un arrêté et un décret du 9 novembre 2012. Par ailleurs, ces textes fixent le cadre général de réalisation des analyses nécessaires à la détermination de ce prix par des laboratoires indépendants et reconnus. Cette nouvelle réglementation entrera en vigueur le 1er janvier 2013. Il convient de retenir de ces textes les éléments suivants Le point de congélation est ajouté en tant que critère obligatoire dans le cadre de la détermination du prix du lait de vache payé aux producteurs, alors que ce critère est facultatif pour le lait de brebis et le lait de chèvre. De nouveaux critères peuvent également être pris en compte dans le cadre de la détermination du prix du lait. Ces derniers sont facultatifs et pourront être imposés par voie de contractualisation. À titre exemple, nous pouvons citer les critères suivants l’indice de lipolyse, la lactofermentation, le pH, l’acidité Dornic, la composition en acides gras, en fractions azotées… Pour bénéficier du paiement du lait à la qualité, le lait ne doit pas avoir été centrifugé, microfiltré, écrémé ni soumis à tout autre traitement de nature à modifier sa qualité hygiénique et sanitaire. L’utilisation de filtres influençant le nombre de cellules somatiques est interdite. L’arrêté du 9 novembre précise les types de filtration autorisés le lait ne peut être soumis à un type de filtration qui retient des particules plus petites que 70 microns. Les analyses sont réalisées par des laboratoires indépendants, impartiaux, et reconnus. Les résultats des analyses sont transmis à l’acheteur, au producteur ou son mandataire organisation de producteurs. Dans ce cas, il est nécessaire que l’exploitant demande également la communication des résultats si celle-ci n’est pas réalisée d’office. Il doit également veiller à conserver un accès à infolabo système informatique de l’interprofession laitière pour la consultation en direct des résultats d’analyses de lait. Les prélèvements sont réalisés de façon inopinée et selon une fréquence de 3 fois par mois et par exploitant. La fréquence minimale des analyses inopinées est également fixée, à savoir – Teneur en matière protéine, teneur en matière grasse, point de congélation 3 par mois à raison d’au moins 1 tous les 10 jours,– Germe à 30° 2 par mois,– Cellule somatique 1 par mois,– Résidus d’antibiotiques 3 par mois pour les vaches et les chèvres, 1 par mois pour les brebis. Télécharger arrêté Télécharger décret
Depuis1969 et l’application du paiement du lait en fonction de sa composition et de sa qualité hygiénique et sanitaire (Loi Godefroy), la qualité du lait progresse continuellement grâce à la volonté et le savoir-faire des acteurs de la filière, avec l’appui du réseau de laboratoires reconnus. Au 1er janvier 2020, la filière
Va-t-on vers une pénurie de beurre en France ? Après l’huile de tournesol, le maïs ou encore le blé, au tour du beurre de disparaître des rayons ? Même si l’heure n’est pour l’instant pas à la panique, la France pourrait bien connaître d’ici quelques mois de sérieuses difficultés à combler la demande des Français. Le pays est en effet déficitaire en matières grasses laitières depuis plusieurs années», souligne Ghislain de Viron, Vice-président de la Fédération des producteurs de lait FNPL, et fait face à une demande croissante pour cette graisse présente dans les plats de millions de Français. Alors que la production de lait française en 2021 baissait de 1,5 % par rapport à une année 2020 déjà pauvre en rendements à cause de la crise sanitaire, les conjonctures actuelles ne semblent pas présager un futur meilleur. À commencer par la guerre en Ukraine, qui depuis bientôt quatre mois, fragilise la production de nombreux industriels, contraints de remplacer certaines huiles par du beurre. Ces substitutions impromptues provoquent une demande mondiale de fait plus forte, difficile à combler, qui provoque une tension importante dans un secteur où la demande mondiale est déjà considérable, et où la production française est en berne depuis plusieurs années. Les tendances inflationnistes des derniers mois jouent aussi un rôle important dans le risque de pénuries de beurre. Les producteurs laitiers subissent de plein fouet les hausses des coûts liées à l’alimentation des vaches ou encore aux carburants nécessaires au bon fonctionnement de leurs tracteurs. Ces derniers rencontrent également des difficultés pour répercuter ces hausses à la grande distribution. Rien n’épargne leur production. Toutes les conditions sont réunies pour avoir une pénurie de beurre prochainement», soupire Ghislain Viron. Selon lui, il est cependant difficile de savoir combien de temps le secteur va tenir avant de lâcher et ne plus pouvoir combler la demande. Septembre 2022, janvier 2023, c’est difficile de savoir. La sécheresse actuelle va aussi nous faire mal. En 2022, il n’y a aucune chance que la production de matières grasses soit au rendez-vous », ajoute-t-il. » Nous produisons de moins en moins de lait et de plus en plus d’agriculteurs laissent tomber la production laitière. Cela va donc poser d’immenses problèmes sur toute la chaîne de valeur et d’approvisionnement de la filière des produits laitiers au sens large. L’alimentation pour le bétail coûte de plus en plus cher, et des pays comme l’Argentine refusent d’exporter des tourteaux de soja par exemple. Vous pouvez également rajouter la sècheresse qui va peser sur la production et donc le prix du fourrage. Enfin, les prix du lait ne montent pas. Nous avons donc tous les ingrédients réunis pour aller vers une grande crise laitière qui se traduira par une pénurie. Pour l’heure, pas d’inquiétudes. Les rayons des supermarchés restent remplis de la précieuse matière grasse, mais la fédération des producteurs de lait le sait, il y aura tôt ou tard des problèmes d’approvisionnement ». Charles SANNAT Ceci est un article presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur » Source Le ici Loisur le lait. R.R.O. 1990, RÈGLEMENT 761. LAIT ET PRODUITS DU LAIT. Période de codification : du 17 avril 2020 à la date à laquelle Lois-en-ligne est à jour. Dernière modification : 161/20. Le texte suivant est la version française d’un règlement bilingue. Code rural et de la pêche maritimeChronoLégi Sous-section 1 Paiement du lait en fonction de sa composition et de sa qualité Articles D654-29 à D654-38 »Version à la date format JJ/MM/AAAAou duMasquer les articles et les sections abrogésParagraphe 1 Critères utilisés pour le paiement du lait de vache, de brebis et de chèvre en fonction de sa composition et de sa qualité Articles D654-29 à D654-31 lait de vache est payé aux producteurs en fonction de sa composition et de sa qualité hygiénique et sanitaire. La composition du lait de vache est appréciée en fonction de sa teneur en matière grasse, de sa teneur en matière protéique et de son point de congélation. La qualité hygiénique et sanitaire du lait de vache est appréciée en fonction de sa teneur en germes à 30° C, de la présence de résidus d'antibiotiques et de sa teneur en cellules somatiques, conformément aux dispositions du règlement CE n° 852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 modifié relatif à l'hygiène des denrées alimentaires, du règlement CE n° 853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 modifié fixant des règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale et des textes pris pour leur application. en outre, être utilisés pour la détermination du prix du lait de vache 1° Le nombre des spores butyriques, de staphylocoques à coagulase positive, des coliformes à 30° C, des coliformes thermotolérants, des Escherichia coli, des pseudomonas, des entérobactéries, des levures et des moisissures ; 2° L'indice de lipolyse, la lactofermentation ; 3° L'absence d'inhibiteurs, de Listeria monocytogenes, de Salmonella spp ; 4° Le pH, l'acidité Dornic ; 5° La composition en acides gras, en fractions azotées ; 6° La teneur en lactose et en immunoglobulines g1 ; 7° Lorsque le lait est susceptible d'être utilisé pour la fabrication d'un produit laitier bénéficiant d'un signe d'identification de la qualité et de l'origine, le respect des conditions prévues dans le cahier des charges de ce signe, apprécié selon les modalités prévues à l'article R. lait de brebis est payé aux producteurs en fonction de sa composition et de sa qualité hygiénique et sanitaire. La composition du lait de brebis est appréciée en fonction de sa teneur en matière grasse et de sa teneur en matière protéique. La qualité hygiénique et sanitaire du lait de brebis est appréciée en fonction de sa teneur en germes à 30° C et de la présence de résidus d'antibiotiques, conformément aux dispositions du règlement CE n° 852/2004 du 29 avril 2004 susmentionné, du règlement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 susmentionné et des textes pris pour leur application. en outre, être utilisés pour la détermination du prix du lait de brebis 1° Le nombre des spores butyriques, de staphylocoques à coagulase positive, des coliformes à 30° C, des coliformes thermotolérants, des Escherichia coli, des pseudomonas, des entérobactéries, des levures et des moisissures ; 2° L'indice de lipolyse, la lactofermentation, l'adultération et la recherche de réductase microbienne ; 3° L'absence d'inhibiteurs, de Listeria monocytogenes, de Salmonella spp ; 4° Le pH, l'acidité Dornic ; 5° La composition en acides gras, en fractions azotées ; 6° Le point de congélation ; 7° La teneur en lactose, en immunoglobulines g1, en cellules somatiques, en aflatoxines ; 8° Lorsque le lait est susceptible d'être utilisé pour la fabrication d'un produit laitier bénéficiant d'un signe d'identification de la qualité et de l'origine, le respect des conditions prévues dans le cahier des charges de ce signe, apprécié selon les modalités prévues à l'article R. lait de chèvre est payé aux producteurs en fonction de sa composition et de sa qualité hygiénique et sanitaire. La composition du lait de chèvre est appréciée en fonction de sa teneur en matière grasse et de sa teneur en matière protéique. La qualité hygiénique et sanitaire du lait de chèvre est appréciée en fonction de sa teneur en germes à 30° C et de la présence de résidus d'antibiotiques, conformément aux dispositions du règlement CE n° 852/2004 du 29 avril 2004 susmentionné, du règlement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 susmentionné et des textes pris pour leur application. en outre, être utilisés pour la détermination du prix du lait de chèvre 1° Le nombre des spores butyriques, de staphylocoques à coagulase positive, des coliformes à 30° C, des coliformes thermotolérants, des Escherichia coli, des pseudomonas, des entérobactéries, des levures et des moisissures ; 2° L'indice de lipolyse, la lactofermentation ; 3° L'absence d'inhibiteurs, de Listeria monocytogenes, de Salmonella spp ; 4° Le pH, l'acidité Dornic ; 5° La composition en acides gras, en fractions azotées ; 6° Le point de congélation ; 7° La teneur en lactose, en immunoglobulines g1, en cellules somatiques ; 8° Lorsque le lait est susceptible d'être utilisé pour la fabrication d'un produit laitier bénéficiant d'un signe d'identification de la qualité et de l'origine, le respect des conditions prévues dans le cahier des charges de ce signe, apprécié selon les modalités prévues à l'article R. 2 Dispositions communes au paiement du lait de vache, de brebis et de chèvre en fonction de sa composition et de sa qualité Articles D654-32 à D654-36I. - Pour bénéficier du paiement du lait à la qualité, le lait ne doit pas avoir été centrifugé, microfiltré, écrémé ni soumis à tout autre traitement de nature à modifier sa qualité hygiénique et sanitaire. de filtres influençant le nombre de cellules somatiques est interdite. Un arrêté conjoint des ministres chargés de l'agriculture, de l'économie et de la consommation précise les types de filtration autorisés. Les modalités de paiement du lait fixées aux articles D. 654-29 à D. 654-32 ne concernent pas la vente directe par le producteur de lait cru destiné à la consommation humaine, au sens du point de l'annexe I du règlement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 accords conclus dans le cadre de l'organisation interprofessionnelle constituée entre les producteurs de lait, les groupements coopératifs agricoles laitiers et les industries de transformation du lait, conformément à l'article L. 632-12 ou dans le cadre d'organisations interprofessionnelles mentionnées à l'article L. 632-1 ou à l'article L. 632-9, peuvent, dans le respect des règles de la politique agricole commune, établir des grilles de classement des laits livrés par les producteurs en fonction des critères et règles prévus aux articles D. 654-29 à D. 654-31. Ces grilles peuvent prévoir un classement spécifique pour les laits d'une région donnée, pour les laits destinés à la fabrication de produits au lait cru et pour les laits destinés à la fabrication d'un produit laitier bénéficiant d'une appellation d'origine ou d'une indication géographique en application du règlement CE n° 510/2006 du Conseil du 20 mars 2006 relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrées alimentaires. Dans ce cas, la grille de classement est préalablement soumise à l'avis de l'organisme chargé de la défense de cette appellation ou de cette grille de classement des laits applicable à la région considérée a fait l'objet d'un accord interprofessionnel homologué en application de l'article L. 632-12 ou étendu en application de l'article L. 632-3, les modalités de calcul du prix du lait doivent être conformes au classement ainsi engagements liant les producteurs et les acheteurs de lait de chèvre font l'objet de conventions écrites conclues pour la durée minimale d'un an. Sauf stipulations contraires, ces conventions sont renouvelables par tacite reconduction par période d'une année. Ces conventions précisent, dans le respect du droit de la concurrence, les modalités de calcul du prix du lait en fonction des critères et des règles fixés à l'article D. 3 Dispositions relatives aux analyses du lait réalisées dans le cadre du paiement du lait de vache, de brebis et de chèvre en fonction de sa composition et de sa qualité hygiénique et sanitaire Articles D654-37 à D654-38 laboratoires réalisant les analyses nécessaires à la détermination du prix du lait 1° Présentent des garanties de confidentialité, d'impartialité et d'indépendance vis-à-vis de toute personne physique ou morale exerçant une activité de production, de transformation ou de commercialisation de lait ; 2° Sont reconnus dans les conditions prévues à la sous-section 3 de la section 1 du chapitre II du titre préliminaire du livre II pour les méthodes d'analyse des critères prévus au III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du règlement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 susmentionné. L'expertise des méthodes et appareils qui peuvent être utilisés pour l'analyse des critères autres que ceux prévus au III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du règlement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 susmentionné relève de l'institut technique agro-industriel compétent dans le secteur du lait. Un accord interprofessionnel étendu ou homologué en application des articles L. 632-3 ou L. 632-12 peut établir, compte tenu de ces résultats, la liste des méthodes d'analyse et appareils d'analyse à utiliser parmi celles et ceux dont l'expertise est favorable. responsables des laboratoires réalisant les analyses dans le cadre du paiement du lait de vache, de brebis ou de chèvre veillent à ce que les résultats soient régulièrement communiqués au producteur ou à son mandataire et à l'acheteur de lait ou à son mandataire. modalités de transmission au laboratoire national de référence d'un bilan, anonyme, des résultats des analyses réalisées par les laboratoires mentionnés au 2° du I sont fixées par arrêté du ministre chargé de l'agriculture. résultat d'analyse non conforme est transmis sans délai au préfet dans les cas suivants 1° Pour ce qui concerne le lait de vache, lorsque l'une des moyennes géométriques de la teneur en germes à 30° C ou en cellules somatiques est supérieure au seuil prévu " pour le lait cru de vache " au i du a du 3 du III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du règlement CE n° 853/2004 ; 2° Pour ce qui concerne le lait de chèvre et le lait de brebis, lorsque la moyenne géométrique de la teneur en germes à 30° C est supérieure au seuil prévu " pour le lait cru d'autres espèces " au ii du a et au b du 3 du III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du règlement CE n° 853/2004 ; 3° Lorsque la présence de résidus d'antibiotiques est supérieure au seuil fixé au 4 du III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du règlement CE n° 853/2004. La transmission des résultats d'analyse au préfet peut être effectuée pour le compte des producteurs et des laboratoires par les organisations interprofessionnelles mentionnées aux articles L. 632-1, L. 632-9 ou L. arrêté conjoint des ministres chargés de l'agriculture, de la consommation et de l'économie précise 1° Les conditions et modalités techniques selon lesquelles les échantillons sont prélevés sur les laits de vache, de brebis ou de chèvre livrés par les producteurs, au moment de la livraison ; 2° Les conditions de contrôle des prélèvements ; 3° Les modalités d'identification, de conservation et d'acheminement des échantillons et le contrôle de l'application de ces modalités ; 4° Les modalités de transmission des résultats d'analyse ; 5° Les fréquences minimales de réalisation des analyses mentionnées au I de l'article D. 654-29, au I de l'article D. 654-30 et au I de l'article D. 654-31. LeChariot à Fromages vous propose les Emincés de Poivrons Rouges Grillés Bornibus. 095 333 6000 € EUR. EUR € Livraison; Mon compte. Mon compte; Nous contacter; Ma liste d'envies; Comparer; Connexion; Nous contacter; Ma liste d'envies; Connexion; My Cart item - 0,00 € 0. Il n'y a plus d'articles dans votre panier Total TTC 0,00 € Taxes incluses 0,00 € Voir le panier.
La Fédération CGT Santé Action Sociale met à disposition les nouvelles grilles de salaire 2020 applicables au 1er janvier dans tous les corps et grades de la fonction publique hospitalière. Ces nouvelles grilles de salaires font suite aux différents reclassements de l’accord PPCR dans la fonction publique. Télécharger les grilles ICI ou consulter dans la visionneuse ICI. Les corps et grades en cadre d’extinction sont indiqués en rouge. Les références aux décrets des statuts particuliers de tous les corps et grades dans chaque CAP figurent en annexe du document avec les taux de promotion 2019. Dans le document sur les grilles de salaire en pièce jointe dans cet article, vous trouverez les échelons, leur durée, l’indice majoré correspondant et le salaire brut en euros. L’indice de référence à utiliser pour le calcul de la rémunération de base est l’indice Majoré qui comme indiqué dans la formule ci-dessous permet d’obtenir le traitement mensuel. Traitement mensuel de base = Indice Majoré x Valeur du point La valeur du point d’indice dans la fonction publique La valeur du point d’indice au 1er janvier 2020 sera 4,6860 €. Cette valeur du point d’indice multiplié par votre indice d’échelon majoré vous donnera votre salaire brut. Au montant du traitement brut, il faut ajouter éventuellement Les 13 heures, la NBI, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement, l’indemnité compensatrice de la hausse de la CSG,. Les différentes primes et indemnités afférentes à certains grades ou emplois et à certaines sujétions particulières Et déduire Les cotisations RAFP, CNRACL, CSG et CRDS, le montant du transfert primes-point du PPCR,… Des articles sur les primes et indemnités et la NBI dans la fonction publique hospitalière sont disponibles sur le site fédéral Lire l’article sur les primes et indemnités dans la fonction publique hospitalière Lire l’article sur la NBI dans la fonction publique hospitalière Contacter le secteur juridique de la Fédération CGT Santé Action Sociale Pour plus de renseignements, les salariés peuvent contacter le syndicat CGT local de leur établissement ou l’USD de leur département. Pour rappel, le secteur fédéral LDAJ ne peut pas répondre aux sollicitations individuelles des salariés qui doivent contacter leur syndicat CGT local. Les syndicats ou les USD peuvent contacter le service juridique de la Fédération CGT Santé Action sociale par émail à l’adresse suivante ldaj Pour plus d’informations, vous pouvez aussi consulter les autres articles de la rubrique » vos droits » la page juridique santé et action sociale privées des recueils spécifiques une sélection des textes applicables dans la FPH Pour se syndiquer à la CGT, les salariés peuvent s’adresser à un membre du syndicat ou remplir le formulaire en ligne. © Fédération CGT Santé Action Sociale – 2019
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