Constat: Dans le cadre du transfert des compĂ©tences de l'ancienne commission administrative au maire par la loi n° 2016-1048 du 1er aoĂ»t 2016, le lĂ©gislateur a instituĂ© une commission de contrĂŽle dans chaque commune, compĂ©tente pour exercer un contrĂŽle a posteriori des dĂ©cisions du maire.Sa composition est rĂ©gie par lâarticle L. 19 (IV Ă VII) du codele jeudi 31 janvier 2013 âą Dans une dĂ©mocratie reprĂ©sentative â oĂč les Ă©lus prennent des dĂ©cisions au nom du peuple â, il y a un moment crucial celui des Ă©lections. Cette conversion des suffrages des citoyens en siĂšges de reprĂ©sentant se fait par le biais du mode de scrutin, qui est donc un des Ă©lĂ©ments les plus fondamentaux de la dĂ©mocratie reprĂ©sentative » [1]. ElĂ©ment essentiel bien que sous-estimĂ©, le mode de scrutin est la pierre angulaire de notre systĂšme politique et un outil constitutionnellement indispensable. Cependant, la Constitution française nâa jamais fixĂ© elle-mĂȘme ses modalitĂ©s, renvoyant cela au lĂ©gislateur. De 1791 Ă 1958, la dĂ©termination du mode de scrutin nâa jamais Ă©tĂ© lâĆuvre du Constituant [2]. En rĂ©alitĂ©, plus quâune dĂ©termination constitutionnelle, il sâagit dâun choix politique entre divers modĂšles, divers systĂšmes, diverses mĂ©thodes en fonction de leurs finalitĂ©s et de leurs effets. 1. Scrutin de liste ou scrutin uninominal ? Il sâagit de voter pour une liste de candidats ou pour un candidat. Le scrutin uninominal ne peut sâappliquer quâĂ une Ă©lection visant Ă pourvoir un poste unique. Il peut sâagir dâune Ă©lection prĂ©sidentielle France, Allemagne, ⊠ou dâĂ©lections parlementaires au sein dâune circonscription France, Grande-Bretagne, Canada, âŠ. A lâinverse, le scrutin de liste sâapplique nĂ©cessairement Ă des Ă©lections au cours desquelles plusieurs siĂšges sont Ă pourvoir. Il en va ainsi des Ă©lections parlementaires dans plusieurs pays dâex-URSS mais aussi en Espagne, au Portugal ou en GrĂšce. On parle de diffĂ©rences de magnitude. Le terme de magnitude est mis en Ă©vidence par Douglas Rae en 1967. Il sâagit du nombre de siĂšges Ă pourvoir dans une circonscription lors dâune Ă©lection. Plusieurs modalitĂ©s de rĂ©alisation du scrutin de liste existent le scrutin de liste bloquĂ©e ou le panachage. Le scrutin de liste bloquĂ©e veut que lâon choisisse une liste sans pouvoir la modifier Ă©lections lĂ©gislatives en Espagne ou au Portugal. A contrario, le panachage permet de mĂ©langer les listes. Existe le systĂšme finlandais qui permet aux Ă©lecteurs de voter pour des candidats. Chacun dâeux faisant partie dâune liste, il est comptĂ© le nombre de suffrages par liste puis les siĂšges sont attribuĂ©s selon une mĂ©thode particuliĂšre appelĂ©e mĂ©thode dâHondt » voir infra. Le panachage a Ă©tĂ© utilisĂ© Ă plusieurs reprises en France au XIXe siĂšcle, ainsi quâen GrĂšce jusquâau milieu du XXe siĂšcle. A la frontiĂšre du scrutin de liste et du scrutin uninominal, existe le vote prĂ©fĂ©rentiel. Lâacte de vote rĂ©sulte du classement des candidats par ordre de prĂ©fĂ©rence. Lors du dĂ©pouillement, si un candidat a obtenu la majoritĂ© absolue, il est Ă©lu. Dans le cas inverse, le plus mauvais candidat est Ă©liminĂ© et ses suffrages sont rĂ©partis selon les seconds choix de ses Ă©lecteurs. Si on a votĂ© pour le candidat Ă©liminĂ©, notre voix est reportĂ©e sur notre second choix. La mĂ©thode est appliquĂ©e jusquâĂ ce quâun candidat obtienne la majoritĂ© absolue. Les Ă©lecteurs votent donc pour une liste quâils Ă©tablissent eux-mĂȘmes, mais un seul candidat sera dĂ©clarĂ© vainqueur. Le vote prĂ©fĂ©rentiel est appliquĂ© Ă la Chambre des dĂ©putĂ©s fĂ©dĂ©rale en Australie depuis 1919, et en Irlande pour lâĂ©lection prĂ©sidentielle. On retrouve aussi ce mode de scrutin aux Ă©lections municipales françaises dans les communes de moins de 3 500 habitants [3]. Le vote prĂ©fĂ©rentiel comporte des avantages non-nĂ©gligeables comme le fait de favoriser les partis politiques de moindre dimension. Les Ă©lecteurs sont moins rĂ©ticents Ă voter pour des petits » candidats car ils peuvent toujours avoir un vote utile » en deuxiĂšme prĂ©fĂ©rence. Ce mode de scrutin peut aussi favoriser les alliances politiques. Deux partis peuvent prĂ©senter chacun un candidat, tout en donnant pour consigne de vote de placer lâautre candidat en deuxiĂšme choix. Ainsi, les alliances politiques sont respectĂ©es malgrĂ© les ambitions de chacun. De mĂȘme, il arrive quâun parti soit divisĂ© en plusieurs tendances et que plusieurs candidats souhaitent alors se prĂ©senter Ă une Ă©lection. Le vote prĂ©fĂ©rentiel permet alors de respecter ces divergences tout en assurant lâunitĂ© du parti au travers des deuxiĂšmes choix. Le scrutin uninominal a le mĂ©rite dâĂȘtre simple, en ce quâil y a une forte personnification de ce pourquoi ou pour qui lâon vote. Toutefois, il a lâinconvĂ©nient de son avantage. Parce que le scrutin uninominal est simple, il caricature les rĂ©sultats, et ainsi est peu reprĂ©sentatif. Que les deux meilleurs candidats soient sĂ©parĂ©s de quelques centaines de suffrages ou de quelques milliers de suffrages, un seul sera Ă©lu. ConsidĂ©rons trois circonscriptions de magnitude 1 1 siĂšge Ă pourvoir par circonscription, le parti A peut ĂȘtre dĂ©clarĂ© vainqueur de quelques suffrages dans les deux premiĂšres et subir une lourde dĂ©faite dans la derniĂšre Ă©lection face au parti B. Les candidats du parti A obtiendront donc deux siĂšges, alors que le parti B nâen aura quâun. Le scrutin uninominal tend Ă une surreprĂ©sentation du vainqueur et Ă une sousreprĂ©sentation du vaincu. Ces inconvĂ©nients sont dus au scrutin majoritaire que nous Ă©tudierons plus loin. 2. Scrutin Ă un tour ou Ă deux tours ? La question ici prĂ©sentĂ©e est celle de savoir quelle majoritĂ© sera nĂ©cessaire pour quâun candidat soit Ă©lu. Sâil sâagit dâun scrutin Ă un tour, le candidat ou la liste ayant obtenu le plus de suffrages est dĂ©clarĂ©e vainqueure. Aussi la majoritĂ© absolue nâest-elle pas requise, la majoritĂ© relative suffit. A lâinverse, lors dâun scrutin Ă deux tours, chaque tour rĂ©pond Ă des modalitĂ©s particuliĂšres. Si un candidat obtient la majoritĂ© absolue au premier tour, alors il est dĂ©clarĂ© vainqueur sans quâun second tour ne soit nĂ©cessaire. Si aucun candidat nâobtient de majoritĂ© absolue, on procĂšde au second tour. Dans cette hypothĂšse, seule la majoritĂ© relative sera requise. Il en va ainsi des Ă©lections lĂ©gislatives en France au sein de chaque circonscription. Le nombre de candidats prĂ©sents au second tour peut varier selon quâil existe un seuil ou non. Lors des Ă©lections lĂ©gislatives en France, seuls les candidats ayant obtenu 12, 5% des suffrages lors du premier tour peuvent accĂ©der au second tour. GĂ©nĂ©ralement, les candidats ayant passĂ© le premier vote ne sont que deux ou trois. En revanche, lors de lâĂ©lection prĂ©sidentielle française, seuls les deux meilleurs candidats accĂšdent au second tour. Quels que soient les rĂ©sultats du premier tour, les seuls candidats toujours en lisse sont les deux arrivĂ©s en tĂȘte. Enfin, certaines Ă©lections ne prĂ©voient aucune limitation des candidats pouvant se prĂ©senter au second tour. Le scrutin Ă un tour favorise le vote utile, câest-Ă -dire favorise les partis Ă dimension nationale. LâĂ©lecteur votant pour un parti nâayant aucune chance dâemporter la majoritĂ© absolue aurait lâimpression dâavoir une voix qui ne compte pas. Par consĂ©quent, le scrutin Ă un tour dĂ©favorise les partis de moindre dimension. Partant de cela, Maurice Duverger a dĂ©veloppĂ© une thĂ©orie relative Ă ce scrutin Ă un tour dans lâhypothĂšse ou un seul siĂšge serait Ă pourvoir au sein dâune circonscription. La Loi de Duverger [4] veut quâun tel scrutin favorise le bipartisme. A lâinverse, le scrutin Ă deux tours permet une valorisation de ces petits » candidats. Lâentre-deux-tours marque le temps des alliances politiques. Les candidats autorisĂ©s Ă se prĂ©senter au second tour forment des coalitions avec ceux nây ayant pas accĂšs. Aussi les vaincus de la premiĂšre heure peuvent trouver une place auprĂšs du vainqueur de la derniĂšre heure. Lors de lâĂ©lection prĂ©sidentielle en France, certains candidats monnayent leurs suffrages contre une place au gouvernement, ce qui leur permet de reprĂ©senter leur Ă©lectorat. Aussi le premier tour favorise-t-il le multipartisme alors que le second tour crĂ©e une bipolarisation de la scĂšne politique locale ou nationale. In fine, il rĂ©sulte de ces modalitĂ©s de scrutin une amplification du bipartisme du fait soit du vote utile des Ă©lecteurs, soit de lâexistence dâun second tour. La seule exception est la tenue dâun second auquel tous les candidats prĂ©sents au premier tour peuvent participer, mais cette modalitĂ© nâest pas la plus utilisĂ©e. 3. Scrutin majoritaire ou scrutin proportionnel ? Il sâagit lĂ de la dichotomie la plus importante en matiĂšre de modes de scrutin, tant par la doctrine la concernant que par ses consĂ©quences effectives les deux Ă©tant Ă©videmment liĂ©s. Le scrutin majoritaire est extrĂȘmement simple celui qui a le plus de suffrages est dĂ©clarĂ© vainqueur. Ce systĂšme est utilisĂ© pour toutes les Ă©lections de magnitude 1 un seul siĂšge Ă pourvoir, voire pour des Ă©lections de plus forte magnitude. Le PrĂ©sident français est Ă©lu selon un scrutin majoritaire, tout comme les parlementaires mauriciens ou ceux de la RĂ©publique de Weimar. Lorsquâil sâagit dâĂ©lire des dĂ©putĂ©s au niveau national, le scrutin majoritaire attribue un certain nombre de siĂšges au vainqueur. A lâinverse, le scrutin proportionnel, ou vulgairement la proportionnelle », ne permet de dĂ©signer que les membres dâun organe collĂ©gial. Si lâĂ©lection est de magnitude 1, le scrutin proportionnel ne peut ĂȘtre utilisĂ© car il nâaurait pas de sens. Le principe est que le collĂšge doit reprĂ©senter le corps Ă©lectoral. La proportion de voix obtenue par un parti lors de lâĂ©lection doit se traduire par une proportion Ă©gale de siĂšges au sein de lâassemblĂ©e. Un parti ayant obtenu un tiers des suffrages devrait alors se voir attribuer un tiers des siĂšges. Cette proportionnalitĂ© parfaite est appelĂ©e point dâĂ©quilibre ». Si lâon est au dessus du point dâĂ©quilibre, on obtient plus de siĂšges que ce que nos suffrages reprĂ©sentent. Si lâon est en dessous de ce point, on obtient moins de siĂšges que ce que nos suffrages reprĂ©sentent. On devine alors que lâessentiel du problĂšme porte sur la maniĂšre de traduire les scores Ă©lectoraux en siĂšges. Comment dĂ©terminer combien des 577 siĂšges de lâAssemblĂ©e nationale française on obtient si lâon a remportĂ© 40, 91% des suffrages ? Ici, divers mĂ©thodes et systĂšmes existent, en voici quelques uns La mĂ©thode dâHondt Il sâagit de diviser les rĂ©sultats de chaque liste par 1 puis 2, puis 3, etc. On obtient ainsi un tableau dans lequel apparait le score de chaque liste Ă chaque Ă©tape de la division. Si lâon dispose de 30 siĂšges, il faut prendre les 30 plus hauts scores. Le dernier des 30 plus hauts scores est nommĂ© le quotient Ă©lectoral. Exemple ConsidĂ©rons une Ă©lection pour 5 siĂšges entre quatre partis politiques. Parti A Parti B Parti C Parti D Score initial en suffrages 1000 500 300 100 Division par 1 1000 500 300 100 Division par 2 500 250 150 50 Division par 3 333, 3 160, 6 50 16, 6 La mĂ©thode dâHondt veut donc que le parti A emporte 3 siĂšges, alors que les partis B et C nâen obtiennent quâun seul chacun, le parti D ne sera pas reprĂ©sentĂ©. Les 5 siĂšges symbolisent les 5 plus gros quotients. La quotient Ă©lectoral est alors 300, puisquâen dessous de ce chiffre on ne peut plus obtenir de siĂšge. La mĂ©thode de Sainte-LagĂŒe Il sâagit dâune mĂ©thode en tout point similaire Ă la mĂ©thode dâHondt, si ce nâest que les quotients diviseurs ne sont pas les mĂȘmes. Les rĂ©sultats exprimĂ©s en nombre de suffrages sont divisĂ©s par 1, 3, 5, 7, etc. Cette mĂ©thode se rĂ©vĂšle plus reprĂ©sentative que la mĂ©thode dâHondt, câest-Ă -dire dâune proportionnalitĂ© plus effective. Les partis arrivĂ©s en 3Ăšme ou 4Ăšme position obtiennent plus de siĂšges. Cette mĂ©thode favorise donc le multipartisme. Il existe de nombreuses autres mĂ©thodes, toutes plus complexes les unes que les autres. Certains ouvrages les exposent avec une clartĂ© que nous ne saurions avoir ici [5]. On notera tout de mĂȘme un dernier outil qui peut se rĂ©vĂ©ler fort prĂ©cieux le point dâĂ©quilibre. DĂ©jĂ Ă©voquĂ©, il sâagit de la proportion de voix que doit obtenir un parti politique pour conquĂ©rir au minimum la mĂȘme proportion de siĂšges » [6]. Câest le rapport entre les siĂšges obtenus sur les suffrages obtenus. Si le ratio est supĂ©rieur Ă 1, le parti obtiendra une proportion de siĂšges supĂ©rieure Ă sa proportion de voix. Le point dâĂ©quilibre est un ratio de 1, signifiant que la proportion de siĂšges du parti correspond idĂ©alement Ă sa proportion de voix. Le systĂšme est alors parfaitement reprĂ©sentatif [7]. Au-delĂ de cette opposition de mode de scrutin, il existe les modes de scrutin mixtes. Ces derniers rĂ©alisent un Ă©quilibre plus ou moins rĂ©ussi entre le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Ainsi, lors des Ă©lections lĂ©gislatives en France, certains siĂšges sont attribuĂ©s de façon proportionnelle, alors que la plupart des dĂ©putĂ©s est Ă©lue selon un scrutin majoritaire au sein des circonscriptions. On peut encore noter certaines Ă©lections durant lesquelles le candidat majoritaire obtient dâemblĂ©e un certain nombre de siĂšges, le restant Ă©tant attribuĂ© proportionnellement entre tous les participants. Aussi le mode de scrutin peut-il ĂȘtre Ă tendance majoritaire ou proportionnelle, selon le subtil dosage de chaque modĂšle. Il sâagit de profiter au maximum des avantages de chacun en en subissant le moins possible les inconvĂ©nients. A Ă©couter les dĂ©bats relatifs aux rĂ©formes constitutionnelles de ces derniĂšres annĂ©es, on se focalise sur cette question faut-il ajouter plus de scrutin majoritaire ou plus de scrutin proportionnel pour amĂ©liorer notre systĂšme ? Nous en tenons pour preuve certaines propositions rĂ©centes de la Commission Jospin tendant Ă augmenter la part de proportionnelle dans les Ă©lections lĂ©gislatives françaises. Aussi nous est-il nĂ©cessaire dâĂ©tudier les avantages et les inconvĂ©nients de chacun de ces deux modes de scrutin [8]. Cette comparaison sâarticule autour de deux notions reprĂ©sentativitĂ© et stabilitĂ©. La reprĂ©sentativitĂ© est le fait que chaque tendance politique voit ses intĂ©rĂȘts dĂ©fendus proportionnellement Ă la part quâelle reprĂ©sente au sein du corps Ă©lectoral. Un mode de scrutin idĂ©alement et parfaitement reprĂ©sentatif attribuerait un quart des siĂšges dâune assemblĂ©e Ă un parti politique ayant obtenu un quart des suffrages lors de lâĂ©lection. On retrouve ici lâidĂ©e de dĂ©mocratie et la cĂ©lĂšbre adresse de Gettysburg prononcĂ©e par Abraham Lincoln le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Le scrutin proportionnel est plus reprĂ©sentatif que le scrutin majoritaire. Ce dernier ne permettant quâau vainqueur dâune Ă©lection dâobtenir un siĂšge ne permet pas de rendre compte de la rĂ©alitĂ© des rĂ©sultats Ă©lectoraux. Quâun parti perde une Ă©lection de quelques suffrages ou de plusieurs milliers de suffrages, le rĂ©sultat est le mĂȘme il ne sera pas reprĂ©sentĂ©. On obtient ainsi une surreprĂ©sentation des vainqueurs et une sousreprĂ©sentation des vaincus. A lâinverse, le scrutin proportionnel permet de reprĂ©senter les formations politiques Ă raison de leur poids Ă©lectoral. Cependant, la traduction du nombre de suffrages en nombre de siĂšges peut rĂ©pondre Ă diverses mĂ©thodes. La reprĂ©sentativitĂ© Ă©volue alors selon les systĂšmes. La mĂ©thode dâHondt et la mĂ©thode Jefferson sont rĂ©putĂ©es ĂȘtre les moins favorables aux partis politiques de moindre dimension, elles seraient donc peu reprĂ©sentatives. A lâinverse, la mĂ©thode Sainte-LagĂŒe et la mĂ©thode Hamilton sont favorables aux petits » partis, ce qui en fait des mĂ©thodes plus reprĂ©sentatives. Cependant, attention Ă ne pas tomber dans les excĂšs, câest-Ă -dire une surreprĂ©sentation des partis de moindre dimension et une sousreprĂ©sentation des grands partis. A la reprĂ©sentativitĂ©, est opposĂ©e une autre notion tout aussi importante la stabilitĂ©. On peut aussi parler dâhomogĂ©nĂ©itĂ©. Pour quâune assemblĂ©e puisse prendre une dĂ©cision, il faut quâelle puisse trouver un accord entre ses membres. Or, comment trouver un accord lorsquâexistent une multitude de partis politiques au sein de lâassemblĂ©e ? Si lâhĂ©micycle se divise en trois, quatre ou cinq partis, un accord peut ĂȘtre obtenu Ă force de nĂ©gociation afin dâobtenir au moins la majoritĂ© nĂ©cessaire Ă la dĂ©cision. Si lâhĂ©micycle comprend une dizaine de partis politiques, il faudra un accord plus large, plus de compromis et la majoritĂ© sera plus difficile Ă obtenir. Aussi, moins il y a de partis politiques dans lâassemblĂ©e, et plus celle-ci sera stable. EvoquĂ©e ainsi, la stabilitĂ© parait anti-dĂ©mocratique. Or, lorsquâune assemblĂ©e doit soutenir un organe exĂ©cutif par sa confiance, lâhomogĂ©nĂ©itĂ© de sa composition importe. Si un gouvernement devait sans cesse composer avec une majoritĂ© parlementaire faite dâune coalition de partis politiques, sa tĂąche serait plus difficile. Comment rĂ©aliser son programme politique lorsquâil faut nĂ©gocier chaque texte avec une majoritĂ© capricieuse ? Il faut se remĂ©morer ce que lâon a appelĂ© la gauche plurielle ». Lors de la troisiĂšme cohabitation, Lionel Jospin, Premier ministre, devait mĂ©nager tant les dĂ©putĂ©s communistes, que les verts, les socialistes et les centristes. Il lui a Ă©tĂ© difficile de mettre en Ćuvre le programme politique dĂ©fendu par le Parti socialiste lors des Ă©lections lĂ©gislatives. On peut ainsi constater que stabilitĂ© rime aussi avec efficacitĂ©. Sur ce plan, le scrutin majoritaire offre aux organes exĂ©cutifs un appui net, homogĂšne et stable au sein des assemblĂ©es dĂšs lors que le systĂšme politique est lui-mĂȘme stable. Ainsi, les Ă©lections lĂ©gislatives françaises se dĂ©roulement en grande partie selon un scrutin majoritaire, et ce afin que la majoritĂ© parlementaire puisse soutenir le gouvernement dans la mise en Ćuvre de sa politique. Câest lĂ lâinconvĂ©nient principal du scrutin proportionnel. On ne peut tenter de reprĂ©senter toutes les tendances politiques selon leur poids Ă©lectoral effectif et assurer une stabilitĂ© et une homogĂ©nĂ©itĂ© de la reprĂ©sentation. ReprĂ©sentativitĂ© et stabilitĂ© sont en rĂ©alitĂ© les deux faces dâun mĂȘme Ă©lĂ©ment la reprĂ©sentation. Soit on souhaite une reprĂ©sentation juste, soit on souhaite une reprĂ©sentation efficace. Les modes de scrutin mixtes tentent dâallier les deux, et alors on en revient Ă la question rĂ©currente lors des rĂ©formes constitutionnelles faut-il ajouter plus de scrutin majoritaire ou plus de proportionnelle ? Au-delĂ de cette dichotomie fondamentale, il apparait que le mode de scrutin sculpte le paysage politique et influence fortement lâexercice du pouvoir dans les dĂ©mocraties. Selon les choix que lâon fait, on obtient bipartisme ou multipartisme, rĂ©gime politique stable ou instable, exĂ©cutif fort ou faible, ⊠Pourtant, malgrĂ© lâimportance des modes de scrutin, Sylvano Aromatorio nous fait justement remarquer que ceux-ci nâont jamais Ă©tĂ© mis Ă lâabri au sein de la Constitution [9]. La raison en est simple, la classe politique entend pouvoir aisĂ©ment les modifier. La dĂ©mocratie gagnerait-elle Ă ce quâils soient constitutionnalisĂ©s ? [1] Sören LEKBERG, rapporteur auprĂšs de la Commission des relations parlementaires et publiques, Conseil de lâEurope, 13 octobre 2000. [2] Sylvano AROMATORIO, Lâabsence traditionnel du mode de scrutin dans la Constitution française cause de lâinstabilitĂ© chronique des modes de scrutin lĂ©gislatifs », RFDC, 2007/3, n° 71, p. 601-622. [3] Les modalitĂ©s sont diffĂ©rentes selon que la commune compte plus ou moins de 2 500 habitants, notamment quant Ă la modification des listes et aux candidatures individuelles. [4] Annie LAURENT et Bernard DOLEZ, La magnitude, facteur dĂ©cisif ? Les Ă©lections europĂ©ennes de 2004 en France et les effets du changement de mode de scrutin », RIPC, 2010, vol. 17, n° 3, p. 175-193. [5] Pierre MARTIN, Les systĂšmes Ă©lectoraux et les modes de scrutin, Paris, Montchrestien, 3Ăšme Ă©d, coll. Clefs politiques », 2006. [6] Pour reprendre les mots de Pierre MARTIN. [7] Si un seuil de reprĂ©sentativitĂ© est fixĂ© lors dâun scrutin Ă deux tours, il sâagit probablement du point dâĂ©quilibre. [8] Il est Ă noter que ce dĂ©bat ne concerne que les Ă©lections relatives Ă des organes collĂ©giaux, dont lâexemple principal est lâorgane lĂ©gislatif. Lors des scrutins uninominaux, il ne peut sâagir que dâun scrutin majoritaire. [9] Sylvano AROMATORIO, Lâabsence traditionnel du mode de scrutin dans la Constitution française cause de lâinstabilitĂ© chronique des modes de scrutin lĂ©gislatifs », RFDC, 2007/3, n° 71, p. 601-622. CatĂ©gories Droit constitutionnel, Droit parlementaire, Fiches, Sciences PolitiquesTagsĂ©lection, droit Ă©lectoral, mode de scrutin, proportionnelle, reprĂ©sentativitĂ©, scrutin majoritaire, vote Quelque47 millions dâĂ©lecteurs sont convoquĂ©s aux urnes pour le premier tour de la prĂ©sidentielle, le 23 avril, afin de choisir entre 11 candidats, le second tour Ă©tant prĂ©vu le 7 Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Le plus grand nombre dans une Ă©lection. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. Câest la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă trouver Ă partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans lâordre dâapparition des puzzles. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross MAJORITE Nous pouvons maintenant procĂ©der avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross Inventions Groupe 49 Grille 2. Si vous avez une remarque alors nâhĂ©sitez pas Ă laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous ĂȘtes entrain de rĂ©soudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionnĂ© plus haut pour retrouver la liste complĂšte des dĂ©finitions Ă trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar
entenduecomme celle du plus grand nombre. le lieu dâune dĂ©libĂ©ration collective, qui se forme alors dans les salons littĂ©raires, les cafĂ©s, la presse dâopinion, et bien sĂ»r le Parlement. Mais cette conception Ă©litiste de lâopinion publique sâaccorde difficilement avec les principes dĂ©mocratiques qui se mettent progressivement en place au 19Ăšme siĂšcle, avec lâavĂšnement
avec liens vers les articles du code Ă©lectoral Du Tartre-Gaudran 31 habitants - Mairie ci-contre Ă Versailles 89 500 habitants, les 262 communes des Yvelines connaissent toutes les diffĂ©rentes situations dâĂ©lection des grands Ă©lecteurs Ă©galement appelĂ©s "dĂ©lĂ©guĂ©s des Conseils municipaux". En effet, si 28 % des 5 200 Ă©lus municipaux des Yvelines ceux des communes de plus de 9 000 habitants sont dâoffice des grands Ă©lecteurs, 72 % de nos conseillers municipaux doivent Ă©lire un nombre de grands Ă©lecteurs variant de 1 Ă 15 parmi les membres de leur conseil municipal. Tous ces grands Ă©lecteurs-Ă©lus municipaux des Yvelines reprĂ©sentent au final 93 % du corps Ă©lectoral des Ă©lections sĂ©natoriales de septembre. Le restant est composĂ© des dĂ©putĂ©s, des conseillers rĂ©gionaux et des conseillers gĂ©nĂ©raux des Yvelines, ainsi que des 124 grands Ă©lecteurs supplĂ©mentaires Ă©lus par les villes de plus de 31 000 habitants les 10 villes les plus peuplĂ©es des Yvelines, dont Versailles, Sartrouville, Saint-Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie qui en Ă©lisent Ă elles seules plus dâune centaine. Cette Ă©lection des grands Ă©lecteurs aura lieu impĂ©rativement le vendredi 17 juin dans vos conseils municipaux. Elle doit avoir lieu Ă bulletin secret et sans dĂ©bat art. R133 du Code Ă©lectoral. Les dĂ©bats au sujet des motivations de vote des futurs grands Ă©lecteurs doivent donc avoir lieu entre les conseillers municipaux avant ce conseil municipal de lâĂ©lection. Dans nos 220 communes de moins de 9 000 habitants, tout conseiller municipal peut librement prĂ©senter sa candidature soit individuellement, soit sur une liste qui peut ne pas ĂȘtre complĂšte art. L288 et L289. En cas dâimpossibilitĂ©, on peut donner un pouvoir Ă un autre conseiller municipal comme pour chaque conseil, afin de pouvoir participer au vote. On peut mĂȘme ĂȘtre candidat sans ĂȘtre prĂ©sent pour autant. Enfin dans chaque commune, on doit Ă©galement Ă©lire au moins 3 supplĂ©ants pour les grands Ă©lecteurs art. L286, dans la mesure du possible parmi les autres conseillers municipaux et sinon parmi les Ă©lecteurs de la commune qui ne sont pas dĂ©jĂ grands Ă©lecteurs pour dâautres motifs. Un conseiller municipal qui doit ĂȘtre grand Ă©lecteur dâoffice, alors quâil cumule avec un autre mandat impliquant aussi quâil soit grand Ă©lecteur, doit dĂ©signer au Maire son remplaçant en tant que conseiller municipal avant lâĂ©lection. Un conseiller municipal qui doit ĂȘtre grand Ă©lecteur dâoffice, alors quâil nâa pas la nationalitĂ© française, doit ĂȘtre remplacĂ© par le premier membre non Ă©lu de la liste des Ă©lections municipales sur laquelle il sâest prĂ©sentĂ©. Dans le dĂ©tail art. L284 et L285 - 1 grand Ă©lecteur doit ĂȘtre Ă©lu dans les communes de moins de 500 habitants et 3 supplĂ©ants dernier chiffre de population athentifiĂ© par l'INSEE - 3 grands Ă©lecteurs doivent ĂȘtre Ă©lus dans les communes de moins de 1 500 habitants et 3 supplĂ©ants - 5 grands Ă©lecteurs doivent ĂȘtre Ă©lus dans les communes de moins de 2 500 habitants et 3 supplĂ©ants - 7 grands Ă©lecteurs doivent ĂȘtre Ă©lus dans les communes de moins de 3 500 habitants et 4 supplĂ©ants - 15 grands Ă©lecteurs doivent ĂȘtre Ă©lus dans les communes de moins de 9 000 habitants et 5 supplĂ©ants - De 9 000 Ă 31 000 habitants, tout conseiller municipal est grand Ă©lecteur de droit et au-delĂ , 1 grand Ă©lecteur supplĂ©mentaire doit ĂȘtre Ă©lu parmi les Ă©lecteurs de la commune par tranche de 1 000 habitants complĂšte et 1 supplĂ©ant par tranche de 5 grands Ă©lecteurs, mĂȘme incomplĂšte, + 2 supplĂ©ants supplĂ©mentaires Dans les communes de moins de 3 500 habitants, lâĂ©lection des dĂ©lĂ©guĂ©s puis des supplĂ©ants a lieu au scrutin majoritaire Ă 2 tours majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s nĂ©cessaire au 1er tour, majoritĂ© relative au second art. L288. A partir de 3 500 habitants, lâĂ©lection des dĂ©lĂ©guĂ©s et des supplĂ©ants se fait par listes mĂȘme incomplĂštes, c'est-Ă -dire Ă partir de 2 conseillers Ă la proportionnelle, avec attribution des mandats restants Ă la plus forte moyenne voir explication de ces calculs en fin de fiche "ModalitĂ©s d'Ă©lection de vos sĂ©nateurs" art. L289 et R137 Ă R143. Ces listes doivent avoir un nom de liste, avec le nom des candidats dans l'ordre retenu, et ĂȘtre remises au Maire ou Ă son remplaçant avant l'ouverture du scrutin Ă partir du 18 mai 2011 en signalant la dĂ©claration de candidature, avec pour chaque candidat nom, prĂ©nom, domicile, date et lieu de naissance. Enfin le tableau de tous les grands Ă©lecteurs du dĂ©partement est rendu public par le PrĂ©fet dans les 4 jours qui suivent leur Ă©lection. Le dĂ©lai de recours au Tribunal administratif est alors de 3 jours Ă partir de cette publication, le Tribunal administratif disposant lui-mĂȘme de 3 jours pour rendre sa dĂ©cision art. L292 et R147. VOIR ENSUITE Ă CE LIEN MODALITĂS D'ĂLECTION DES SĂNATEURS DES YVELINES1 L'invention de la dĂ©mocratie dans la GrĂšce antique La dĂ©mocratie a Ă©tĂ© inventĂ©e dans la GrĂšce du v e siĂšcle av. J.-C. Pour l'historien Thucydide, la dĂ©mocratie est un rĂ©gime politique oĂč « les choses dĂ©pendent non pas du petit nombre mais de la majoritĂ© ». C'est ce qu'on a appelĂ© le gouvernement du peuple (du plus grand nombre) par le peuple (par la majoritĂ©).
D'aprĂšs les observateurs de la vie politique angolaise, le Mouvement populaire de libĂ©ration de l'Angola MPLA, au pouvoir depuis l'indĂ©pendance en 1975 de cette ancienne colonie portugaise d'Afrique centrale, n'est pas assurĂ© de la victoire lors des Ă©lections lĂ©gislatives qui se tiennent ce mercredi 24 aoĂ»t. Un vent d'espoir semble Ă l'ordre du jour, alors que de nombreux Angolais interrogĂ©s par nos confrĂšres de l'AFP ont confiĂ© leurs envies de changement », dans ce pays de 33 millions d'habitants, l'un des plus pauvres et inĂ©galitaires au effet, les sondages prĂ©disent un duel serrĂ© entre le MPLA de JoĂŁo Lourenço et l'opposition que l'on peut situer Ă droite dominĂ©e par l'Unita d'Adalberto Costa JĂșnior, 60 ans. En 2017, JoĂŁo Lourenço l'avait emportĂ© avec 61 % des voix. Cet ancien militaire avait succĂ©dĂ© en douceur Ă l'ex-homme fort JosĂ© Eduardo dos Santos qui l'avait dĂ©signĂ© comme dauphin, aprĂšs 38 ans de rĂšgne. AussitĂŽt, il lui tournait le dos en lançant, Ă la surprise gĂ©nĂ©rale, une vigoureuse campagne anticorruption. Il est candidat Ă un second mandat et a de bonnes chances d'ĂȘtre réélu le 24 aoĂ»t, bien qu'il ait peinĂ© Ă tenir les promesses de son premier mandat, estiment nombre d' d'artillerie formĂ© en URSS avait promis des rĂ©formes radicales, mais la pauvretĂ© reste criante, dans un climat d'inflation galopante. La popularitĂ© du MPLA est faible, surtout dans les villes », souligne Ă l'AFP Borges Nhamirre, de l'Institut d'Ă©tudes de sĂ©curitĂ© ISS Ă Pretoria. Lourenço avait promis plus de transparence, moins de corruption. Aujourd'hui, sa gouvernance est perçue comme autoritaire ». La baisse des cours du pĂ©trole avait dĂ©jĂ mis l'Angola en grande difficultĂ©. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Covid-19, puis les impacts de la guerre en Ukraine n'ont rien LIRE AUSSICet Angola que le prĂ©sident Lourenço doit redresserUne profonde rĂ©cession Ă©conomiqueHĂ©ritant d'une Ă©conomie dĂ©pendante du pĂ©trole et en rĂ©cession, il monte un ambitieux plan de rĂ©forme visant Ă varier les sources de revenus et Ă privatiser les entreprises publiques. Pour les Ă©conomistes, la volatilitĂ© des prix de l'or noir n'est pas la principale cause des difficultĂ©s Ă©conomiques que traverse le pays, mais la gestion des revenus pĂ©troliers. Le problĂšme, c'est que la majoritĂ© de la population n'a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© de ces rĂ©formes », estime Marisa Lourenço. Une grande partie des 33 millions d'Angolais ont du mal Ă se nourrir, confrontĂ©s Ă l'inflation, mais aussi Ă la pire sĂ©cheresse depuis 40 ans. Beaucoup jugent dĂ©sormais la campagne anticorruption comme sĂ©lective et politiquement motivĂ©e, alimentant les divisions au sein du parti au mort de Dos Santos en juillet a encore plombĂ© le prĂ©sident Lourenço, dĂ©clenchant une querelle publique avec plusieurs de ses le changement de cap par rapport Ă l'ancien rĂ©gime a Ă©tĂ© saluĂ© Ă l'Ă©tranger oĂč sa rĂ©putation reste plutĂŽt solide. JoĂŁo Lourenço a rĂ©cemment jouĂ© un rĂŽle de mĂ©diateur dans des pourparlers entre Kinshasa et Kigali, dans un contexte d'escalade des tensions entre ces voisins. Lors du lancement de sa campagne Ă©lectorale le mois dernier, il a notamment promis de nouveaux hĂŽpitaux et de meilleurs transports. Il est mariĂ© Ă Ana Dias Lourenço, ancienne ministre qui a aussi reprĂ©sentĂ© l'Angola Ă la Banque mondiale. Ils ont six et son adversaire, Adalberto Costa JĂșnior, se disputent sur les affiches le titre de candidat du peuple », mĂȘme si en Angola les candidats sont toujours issus de l'Ă©lite », souligne l'analyste politique indĂ©pendante Marisa Lourenço. Le temps des Ă©lections, les classes modestes sont LIRE AUSSIPourquoi l'Angola doit diversifier son Ă©conomieL'Unita en quĂȘte d'un nouveau souffleChemise cravate, face camĂ©ra, ton posĂ© et pĂ©dagogue Adalberto Costa JĂșnior s'est invitĂ© depuis le dĂ©but de la campagne dans le quotidien des Angolais. Sur les rĂ©seaux sociaux, le principal opposant du prĂ©sident sortant JoĂŁo Lourenço, front dĂ©garni et larges sourcils, est devenu une figure apprĂ©ciĂ©e du pays d'Afrique australe, pauvre en dĂ©pit d'immenses richesses en pĂ©trole. On lui attribue le mĂ©rite d'avoir revigorĂ© l'opposition, relevant le dĂ©fi le plus sĂ©rieux dans le pays lusophone depuis des dĂ©cennies. Il y a clairement un buzz autour d'Adalberto Costa », avance Alex Vines, spĂ©cialiste de l'Angola au think tank Chatham en 1962 Ă Chinjenje, Ă 700 km au sud de la capitale, il tranche avec le prĂ©sident sortant et les caciques du parti au pouvoir il n'a pas combattu pendant l'interminable guerre civile opposant MPLA et Unita 1975-2002. EncartĂ© Ă l'Unita dĂšs l'indĂ©pendance, Ă l'adolescence, ACJ » part au Portugal en 1980, oĂč il reprĂ©sente le parti auprĂšs de la diaspora et du gouvernement de l'ex-pays colonisateur. Il obtient un diplĂŽme d'ingĂ©nieur Ă©lectrique puis la nationalitĂ© portugaise, Ă laquelle il devra renoncer en 2019 aprĂšs des critiques nourries de ses adversaires politiques. Ce n'est qu'en 2003, au lendemain de la guerre civile, que Costa JĂșnior revient dĂ©finitivement en Angola. Le fils de bonne famille devient porte-parole de l'Unita et se fait rapidement remarquer par ses qualitĂ©s d' un peu moins d'un an, cet homme de 60 ans Ă la silhouette Ă©lancĂ©e, beau parleur, a rĂ©ussi Ă rallier plusieurs partis d'opposition, notamment la coalition CASA-CE d'Abel Chivukuvuku qui avait remportĂ© prĂšs de 10 % des voix en 2017, pour renforcer ses chances de dĂ©trĂŽner le prĂ©sident sortant. Le temps est venu de construire un pays meilleur, sans promesses irrĂ©alistes et sans projets mĂ©galomanes », avait-il lancĂ© en dĂ©cembre, lors de sa réélection Ă la tĂȘte de son parti, l' observateurs lui donnent peu de chances de victoire face Ă un parti prĂ©sidentiel encore dominant sur la scĂšne politique nationale et rĂ©ticent Ă laisser le pouvoir, dĂ©tenu depuis l'indĂ©pendance en 1975. Mais Adalberto Costa JĂșnior est nettement le candidat le plus populaire », estime aussi Marisa Lourenço. Ăcole, hĂŽpital, santé⊠dans chacune des courtes pastilles qu'il publie rĂ©guliĂšrement sur les rĂ©seaux sociaux, ACJ », comme il est surnommĂ©, attaque sans relĂąche le bilan du MPLA au pouvoir, dont il dĂ©nonce la programme politique libĂ©ral et pro-entreprises parle peu aux Angolais les plus pauvres. Mais l'attrait de l'opposition repose largement sur un dĂ©sir de changement », plus qu'Ă une adhĂ©sion Ă un programme, souligne Alex Vines. Les loyautĂ©s post-guerre civile continuent Ă peser et les Ă©lecteurs votant d'abord pour le parti, le MPLA reste largement favori », estime en revanche Mme Lourenço. Surtout dans les campagnes. Et le spectre d'Ă©ventuelles irrĂ©gularitĂ©s lors du vote diminue encore les chances d'une victoire nette pour ACJ », note l' LIRE AUSSIL'Angola tourne la page Dos Santos FrançoisLegault et la CAQ sont en position dâobtenir une super-majoritĂ© aux prochaines Ă©lections. entre le nombre de voix et le nombre deDenis Coderre veut rendre MontrĂ©al plus propre. Sâil est Ă©lu, le candidat Ă la mairie promet de bonifier le nombre de poubelles et de cendriers publics, Ă©liminer les dĂ©pĂŽts sauvages et les graffitis dans les heures suivant leur signalement et adopter un plan pour contrĂŽler la prĂ©sence des rats dans la mĂ©tropole. Mis Ă jour le 22 sept. 2021 Henri Ouellette-VĂ©zina La Presse Aujourdâhui, on se promĂšne et on voit des dĂ©tritus partout », a dĂ©plorĂ© Denis Coderre. Pour remĂ©dier Ă ce laisser-aller, nous voulons crĂ©er un fonds qui viendra soutenir les arrondissements dans leur mission de propretĂ© », a renchĂ©ri Emilia Tamko, candidate au poste de conseillĂšre de la Ville dans le district de Maisonneuve-Longue-Pointe. Ce fonds permettra entre autres de bonifier le nombre de poubelles fermĂ©es dans lâensemble des parcs et des artĂšres principales, ainsi que dâaugmenter le rythme des collectes dans les parcs durant la pĂ©riode estivale. LâĂ©quipe dâEnsemble MontrĂ©al souhaite augmenter la frĂ©quence des brigades de propretĂ© dans lâensemble des 19 arrondissements et le nombre de cendriers publics pour diminuer le nombre de mĂ©gots jetĂ©s au sol. Le parti crĂ©erait Ă©galement un systĂšme de ramassage des encombrants sur demande, en sâinspirant du modĂšle dĂ©jĂ en place Ă Paris. On appelle 311 et aprĂšs, la Ville sâadapte aux besoins des citoyens », a indiquĂ© Daniel Vaudrin, candidat au poste de conseiller de la Ville dans le district de Sainte-Marie. M. Coderre souhaite aussi retirer les dĂ©pĂŽts sauvages moins de 48 heures aprĂšs leur repĂ©rage et effacer dans un dĂ©lai de 24 heures les graffitis Ă caractĂšre haineux. Enfin, il adoptera un plan pour contrĂŽler la prĂ©sence des rats Ă MontrĂ©al. Les chantiers contribuent Ă la prolifĂ©ration de ces rongeurs. Ensemble MontrĂ©al mettra en place une procĂ©dure de dĂ©ratisation systĂ©matique pendant la durĂ©e complĂšte des travaux impliquant lâouverture du systĂšme dâĂ©gouts. Une campagne sera aussi dĂ©ployĂ©e afin de sensibiliser les MontrĂ©alais aux rĂšgles dâhygiĂšne dans les lieux publics et les encourager Ă dĂ©clarer toute prĂ©sence de rats Ă la Ville afin de mieux documenter la problĂ©matique. M. Coderre a dit que la ville est dangereuse et maintenant, la ville est sale. Je nâaccepterai pas cette vision dĂ©faitiste de MontrĂ©al », a rĂ©agi la mairesse de MontrĂ©al, ValĂ©rie Plante, en fin dâavant-midi mercredi. Est-ce quâil y a matiĂšre Ă amĂ©lioration pour la propretĂ© ? Bien Ă©videmment », a-t-elle renchĂ©ri. Mme Plante a rappelĂ© que de nombreuses mesures ont Ă©tĂ© mises en place pendant son mandat, notamment des escouades propretĂ© dans certains arrondissements. On prend ça trĂšs au sĂ©rieux », a-t-elle affirmĂ©. Le vote se cristallise » Le tout survient alors quâun sondage LĂ©ger-Le Devoir rĂ©vĂ©lait mercredi que Denis Coderre et ValĂ©rie Plante sont au coude-Ă -coude, alors que sâentame vĂ©ritablement la campagne municipale avec la fin de la campagne fĂ©dĂ©rale. M. Coderre rĂ©colte 37 % des voix dans la mĂ©tropole, pendant que Mme Plante en obtient 36 %. Le chef de Mouvement MontrĂ©al, Balarama Holness, recueille 8 % des appuis, suivi par le chef de Ralliement pour MontrĂ©al, Marc-Antoine Desjardins, avec 5 % des votes. Environ 14 % des Ă©lecteurs sont indĂ©cis. En mai, M. Coderre et Mme Plante totalisaient respectivement 39 % et 29 % des intentions de vote, selon un sondage LĂ©ger-Le Journal de MontrĂ©al. Un sondage rĂ©alisĂ© pour Projet MontrĂ©al en juillet montrait dĂ©jĂ que la mairesse sortante effectuait une remontĂ©e avec 34 % des voix, contre 37 % pour Denis Coderre. QuestionnĂ© Ă ce sujet mercredi, Denis Coderre sâest dit nullement inquiĂ©tĂ© par la remontĂ©e de Projet MontrĂ©al dans les chiffres. Jâavais vu un sondage oĂč jâavais 29 %, je suis rendu Ă 37 %. Je pense que ce qui est important, câest que le dĂ©fi de tous est de faire voter le monde », a-t-il dit. Lâexercice sâannonce difficile, selon lui, surtout dans une deuxiĂšme Ă©lection » en quelques mois. Il y a quand mĂȘme 33 % des gens seulement qui pensent que cette administration-lĂ doit rester. Câest un enjeu comme tel. On ne vote pas pour lâopposition, on dĂ©fait le gouvernement », a aussi insistĂ© M. Coderre, en rĂ©itĂ©rant quâil ne prend rien pour acquis ». Je remarque aussi quâil y a peu dâindĂ©cis. Ăa veut dire que dĂ©jĂ , le vote se cristallise », a-t-il aussi fait valoir. Le chef dâEnsemble MontrĂ©al a par ailleurs rappelĂ© avoir gagnĂ© avec 32 % en 2013 alors quâil y avait cinq candidats sur la ligne de dĂ©part. On Ă©tait presque majoritaires. Maintenant, il y des changements. LĂ , ça va ĂȘtre un bilan par rapport Ă lâautre, ça ne sera pas un rĂ©fĂ©rendum sur des personnalitĂ©s », a-t-il soulevĂ©. Le fait que 48 % des jeunes MontrĂ©alais de 18 Ă 35 ans semblent prĂ©fĂ©rer ValĂ©rie Plante nâinquiĂšte pas non plus M. Coderre, dont le parti rejoint traditionnellement les plus ĂągĂ©s et les arrondissements pĂ©riphĂ©riques. Ăa veut dire quâil faut parler aux gens et quâil ont diffĂ©rentes sensibilitĂ©s par rapport Ă leurs besoins. Notre dĂ©fi, notre rĂŽle, notre responsabilitĂ© en fait, câest de sâassurer quâon puisse bien les dĂ©finir », a-t-il dit.
revientĂ la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas dâĂ©galitĂ© de suffrages, le siĂšge est attribuĂ© au plus ĂągĂ© des candidats susceptibles dâĂȘtre proclamĂ©s Ă©lus. Exemples Les exemples de calcul sont issus dâune circulaire du ministĂšre de lâIntĂ©rieur datant de 2001. Les modalitĂ©s nâont pas changĂ© français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. remporte un moins grand nombre Traduction de voix et de textes plus longs Lors de l'Ă©lection de 1925, le Parti libĂ©ral du premier ministre William Lyon Mackenzie King remporte un moins grand nombre de siĂšges aux communes que le Parti conservateur d'Arthur Meighen. In the 1925 federal election, Prime Minister William Lyon Mackenzie King's Liberal Party of Canada won fewer seats in the House of Commons of Canada than the Conservatives of Arthur Meighen. Lors de l'Ă©lection de 1925, le Parti libĂ©ral du premier ministre William Lyon Mackenzie King remporte un moins grand nombre de siĂšges aux communes que le Parti conservateur d'Arthur Meighen. Lors de l'Ă©lection de 1925, le Parti libĂ©ral du premier ministre William Lyon Mackenzie King remporte un moins grand nombre de siĂšges aux communes que le Parti conservateur d'Arthur Meighen. In the 1925 federal election, Prime Minister William Lyon Mackenzie King's Liberal Party of Canada won fewer seats in the Canadian House of Commons than the Conservative Party of Arthur Meighen. Lors de l'Ă©lection de 1925, le Parti libĂ©ral du premier ministre William Lyon Mackenzie King remporte un moins grand nombre de siĂšges aux communes que le Parti conservateur d'Arthur Meighen. Richard Bedford Bennett's Conservative Party won a majority government, defeating the Liberal Party led by Prime Minister William Lyon Mackenzie King. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 7443741. Exacts 4. Temps Ă©coulĂ© 1999 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 AprĂšsle score historiquement bas de ValĂ©rie PĂ©cresse Ă la prĂ©sidentielle, Les RĂ©publicains redoutaient ces Ă©lections lĂ©gislatives. Avec 2 370 811 voix obtenues en 2022, contre 3Au cours dâun mandat dâĂ©lu titulaire ou supplĂ©ant au CSE, certains Ă©vĂ©nements peuvent les empĂȘcher de remplir leurs fonctions de reprĂ©sentants du personnel, notamment en cas dâabsence lors dâune rĂ©union du CSE. Il peut s'agir d'un empĂȘchement temporaire congĂ©s payĂ©s, arrĂȘt maladie ou d'un empĂȘchement dĂ©finitif dĂ©mission du mandat d'Ă©lu, dĂ©part de lâentreprise. Pour que l'instance puisse continuer Ă fonctionner, Il est nĂ©cessaire d'assurer leur remplacement. Or, depuis lâordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017, les membres supplĂ©ants du CSE ne peuvent plus assister automatiquement aux rĂ©unions du CSE, sauf dispositions contraires prĂ©vues par le rĂšglement intĂ©rieur et sauf exception en cas dâabsence momentanĂ©e dâun membre titulaire du CSE. RĂ©guliĂšrement, la question relative aux rĂšgles de supplĂ©ance est posĂ©e aux Ă©quipes de NosDroits Je serai en congĂ© lors de la prochaine rĂ©union, qui peut me remplacer ? » Je suis titulaire et mon supplĂ©ant sera Ă©galement absent, qui peut me supplĂ©er ? ». Il convient de rappeler que la loi a prĂ©vu trois rĂšgles de remplacement des membres titulaires du CSE art. L2314-37 du code du travail qui doivent ĂȘtre appliquĂ©es prĂ©cisĂ©ment dans cet ordre RĂšgle n°1 LâĂ©lu titulaire est remplacĂ© par un supplĂ©ant Ă©lu sur une liste prĂ©sentĂ©e par la mĂȘme organisation syndicale que celle du titulaire la prioritĂ© est donnĂ©e au supplĂ©ant Ă©lu de la mĂȘme catĂ©gorie professionnelle. En lâabsence de supplĂ©ant de la mĂȘme catĂ©gorie, lâĂ©lu supplĂ©ant est choisi dans une autre catĂ©gorie mais dans le mĂȘme collĂšge. A dĂ©faut, il est possible de dĂ©signer un supplĂ©ant Ă©lu dans un autre collĂšge. RĂšgle n°2 S'il n'existe pas de supplĂ©ant Ă©lu sur une liste prĂ©sentĂ©e par l'organisation syndicale qui a prĂ©sentĂ© le titulaire, le remplacement est assurĂ© par un candidat non Ă©lu prĂ©sentĂ© par la mĂȘme organisation syndicale le candidat retenu est celui qui vient sur la liste immĂ©diatement aprĂšs le dernier titulaire ou, Ă dĂ©faut, le dernier Ă©lu supplĂ©ant. RĂšgle n°3 Si les rĂšgles n°1 et 2 ne peuvent pas sâappliquer, le remplacement est assurĂ© par le supplĂ©ant Ă©lu n'appartenant pas Ă l'organisation du titulaire Ă remplacer mais appartenant Ă la mĂȘme catĂ©gorie et ayant obtenu le plus grand nombre de voix. Si malgrĂ© les rĂšgles de supplĂ©ances, aucun supplĂ©ant nâest trouvĂ©, alors le siĂšge reste vacant. Ces rĂšgles sont dâordre public, aucune formalitĂ© nâest nĂ©cessaire pour la mettre en Ćuvre. Le supplĂ©ant bĂ©nĂ©ficiera des mĂȘmes droits que son remplaçant vote, heure de dĂ©lĂ©gation. Le supplĂ©ant devient titulaire jusqu'au retour de celui qu'il remplace. En cas de cessation dĂ©finitive des fonctions du titulaire, le supplĂ©ant deviendra titulaire pour le reste du mandat Ă courir. Si la dĂ©lĂ©gation du personnel au CSE devient trop rĂ©duite en cas de dĂ©part dĂ©finitif dâĂ©lus, lâemployeur devra organiser des Ă©lections partielles, afin de faire Ă©lire de nouveaux reprĂ©sentants. Le code du travail impose Ă lâemployeur dâorganiser des Ă©lections partielles Si un collĂšge Ă©lectoral nâest plus reprĂ©sentĂ© ou si le nombre des membres titulaires de la dĂ©lĂ©gation du personnel du CSE est rĂ©duit de moitiĂ© ou plus. Sauf si ces Ă©vĂ©nements interviennent moins de 6 mois avant le terme du mandat des membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du CSE. Les candidats sont Ă©lus pour la durĂ©e du mandat restant Ă courir art. L2314-10 du code du travail. En revanche, lâemployeur ne peut pas dĂ©cider dâorganiser des Ă©lections partielles si ces conditions ne sont pas rĂ©unies Cass. Soc, 30 novembre 2011 n° Retrouvez cet article et toutes les actualitĂ©s sur lâapplication NosDroitsByTechnologia / Revenir au blogLe8 novembre, jour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle, les citoyens voteront pour un groupe de grands Ă©lecteurs. Si Donald Trump ou Hillary Clinton remporte la
Le Parlement anglais et britannique Voir aussi BrĂšve histoire du Brexit - la Grande Bretagne et l'Union europĂ©enne, histoire actualitĂ© et avenirOrigines du parlement de Londres SurnommĂ© "La mĂšre des parlements", le parlement anglais est considĂ©rĂ© comme le plus ancien des parlements des temps modernes. A part quelques courtes interruptions, il siĂšge au mĂȘme endroit, appelĂ© le Palais de Westminster, depuis l'an 1265. C'est en cette annĂ©e que le baron Simon de Montfort - fils de l'Ă©ponyme bourreau des Cathares - convoque Ă Westminster, alors village Ă l'extĂ©rieur de la citĂ© mĂ©diĂ©vale de Londres, le premier parlement d'Ă©lus d'Angleterre. Ces Ă©lus sont des barons et notables Ă©lus par leurs pairs, et reprĂ©sentatifs des diffĂ©rents comtĂ©s et villes du royaume d'Angleterre. L'idĂ©e de parlement ne fut pas neuve. Avant la conquĂȘte normande en 1066, les rois Anglo-Saxons gouvernaient leur royaume avec l'aide d'un conseil de sages, appelĂ© Witan ou Witenagemot; comme les parlements qui allaient suivre, ces conseils Ă©taient composĂ©s de nobles et de prĂ©lats. Ils choisissaient le prochain roi, et conseilaient le souverain, mais ne disposaient pas de rĂ©el pouvoir en termes de gouvernement. AprĂšs la conquĂȘte normande, Guillaume le ConquĂ©rant et ses successeurs s'appuyaient sur leurs barons et sur des systĂšmes de conseils territoriaux, pour gouverner le pays; ce fut le systĂšme fĂ©odal anglo-normand. Le parlement anglais a fonctionnĂ© de maniĂšre assez rĂ©guliĂšre pendant quatre siĂšcles, encadrant le pouvoir royal, jusqu'au dix-septiĂšme siĂšcle. DĂšs le 14° siĂšcle, ce parlement est constituĂ© de deux chambres, la Chambre des Pairs House of Lords et la Chambre des Communes House of Commons. Mais au milieu du 17° siĂšcle, le roi Charles 1° prĂ©cipite la Guerre Civile anglaise - la RĂ©volution anglaise - en essayent de se passer de son parlement. La Guerre Civile oppose les forces royalistes aux forces parlementaires, sous le commandement d'Oliver Cromwell, et finit dans la victoire des Parlementaires. DĂ©sormais le Parlement anglais s'impose comme instance incontournable dans la gouvernance du pays. En 1660 il dĂ©clare la restauration de la monarchie, et institue un rĂ©gime de monarchie parlementaire. Le pouvoir du parlement est vite mis Ă l'Ă©preuve, et en 1688 celui-ci destitue le roi James II, et invite le prince nĂ©erlandais Guillaume d'Orange Ă prendre la couronne d'Angleterre. Le succĂšs de cette "RĂ©volution glorieuse" confirme le rĂŽle dĂ©terminant du Parlement anglais, rĂŽle dĂ©fini l'annĂ©e suivante par la signature de l'Acte des Droits, ou Bill of Rights, un des grands actes constitutionnelles du Royaume Uni, qui Ă©tablit de maniĂšre formelle le rĂŽle du parlement et les limites du pouvoir royal. C'est le dĂ©but du parlement moderne, avec son systĂšme de partis politiques. En 1707, Ă la suite de l'Acte d'Union entre l'Angleterre et l'Ecosse, le Parlement anglais devient le Parlement britannique. Au cours du 19° siĂšcle, le pouvoir parlementaire se concentre de plus en plus entre les mains de la Chambre des Communes; au dĂ©but du siĂšcle, les premiers ministres siĂšgent souvent Ă la chambre des Lords North, Liverpool, Wellington, Ă la fin le gouvernement est largement entre les mains de premiers ministres membres Ă©lus de la Chambre des Communes, notamment Gladstone et Disraeli. La derniĂšre administration menĂ©e par un Lord est celle du Marquis de Salisbury, de 1898 Ă 1902. Depuis, tous les premiers ministres siĂšgent Ă la Chambre des Communes. En 1911, le Parliament Act - ou Loi sur le Parlement - enterine officiellement la suprĂ©matie de la Chambre des Communes; dĂ©sormais, les Lords ne peuvent plus bloquer des projets de loi formulĂ©s par le gouvernement Ă la Chambre des Communes, et ne peuvent mĂȘme plus retarder les mesures budgĂ©taires ou fiscaux. La Loi de 1911 est peaufinĂ©e en et Fonctionnement du Parlement britannique aujourd'hui La Grande Bretagne est une monarchie parlementaire. Le Parlement britannique est un parlement bicamĂ©ral, c'est-Ă -dire Ă deux chambres au dessus des deux Chambres, mais dans un rĂŽle essentiellement formel, il y a le Souverain - roi ou reine - ou "la couronne".Role du Souverain Voir aussi Monarchie britannique Le souverain britannique a tous les pouvoirs, mais n'a aucun pouvoir. C'est le Souverain qui nomme le Premier Ministre, et qui ouvre tous les ans les Sessions du parlement, lors d'une cĂ©rĂ©monie historique et rituelle nommĂ©e le State opening of Parliament. Autrefois Ă l'automne, cette cĂ©rĂ©monie a dĂ©sormais lieu, depuis 2012, au mois de mai. C'est le seul moment habituel ou les membres des deux Chambres sont rĂ©unis. Au cours de la cĂ©rĂ©monie, le Souverain Ă©nonce le programme lĂ©gislatif Ă venir. Le "Discours du TrĂŽne" ou Queen's Speech est un rĂ©sumĂ© du programme que "son" gouvernement entend appliquer dans les douze mois Ă venir. C'est le gouvernement, et non la Reine, qui prĂ©pare le programme et le discours. La seconde grande fonction du souverain est la signature des nouvelles lois votĂ©es par le Parlement. Une loi rentre en vigueur quand elle a Ă©tĂ© signĂ©e par la Reine ou Roi, ou "reçu l'assentiment royal". La derniĂšre grande fonction du souverain - dans le cadre parlementaire - est sa rencontre hebdomadaire avec le Premier Ministre. Par tradition, ce dernier informe le Souverain, qui est Chef d'Etat, du dĂ©roulement des affaires, et demande son avis avec plus de 60 ans d'expĂ©rience, l'actuelle Reine Elizabeth II a acquis une formidable expĂ©rience en matiĂšre de gestion des affaires d'Etat, et joue dĂ©sormais un rĂŽle de "sage" bien apprĂ©ciĂ© par ses premiers ministres de toutes tendances Chambre des Lords La Chambre haute du Parlement de Londres est une chambre essentiellement nommĂ©e. Elle est composĂ©e d'environ 750 membres un nombre variable dont la plupart sont des Life Peers pairs Ă vie, ou personnes annoblies pour services rendus Ă la nation. Ces Life Peers sont pour la plupart d'anciens Ă©lus Ă la Chambre des Communes, ou d'anciens hauts-fonctionnaires, juges, ou anciens industriels ou anciens leaders syndicaux chaque gouvernement et chaque parti d'opposition a le droit tous les ans de proposer de nouveaux Life peers. Les autres membres de la Chambre des Lords sont 96 Lords hĂ©rĂ©ditaires parmi les "grands" du Royaume, et 26 EvĂšques de l'Eglise anglicane. Comme dit prĂ©cĂ©demment, la Chambre des Lords ne peut pas bloquer la lĂ©gislation proposĂ©e par le gouvernement Ă la Chambre des Communes; elle peut uniquement retarder certains projets de loi. Il est rare que la Chambre des Lords use de cette prĂ©rogative, car sauf crise ou cas exceptionnel, agir contre les voeux d'un gouvernement Ă©lu serait constitutionnellement inacceptable. Ainsi, la quasi totalitĂ© des propositions de loi Ă©manant de la Chambre des Communes est approuvĂ©e rapidement par les Lords, ou renvoyĂ©e avec quelques propositions de modificications ou amĂ©liorations. C'est Ă la Chambre des Communes d'accepter ou refuser ces modifications. Les rĂŽles essentiels de la Chambre des Lords sont donc de dĂ©charger la Chambre des Communes de certains dĂ©bats peu polĂ©miques, et d'examiner dans le dĂ©tail des projets pour lesquels la Chambre des Communes ne dispose pas du temps nĂ©cessaire. Compte tenu de l'expĂ©rience ses Life Peers, c'est une chambre de "sages" et d'experts qui est largement en adĂ©quation avec ses fonctions parlementaires, tout en n'Ă©tant pas une chambre Ă©lue. Le Gouvernement Cameron propose, en 2012, une modification du statut de la Chambre des Lords, pour en faire une chambre largement Ă©lue mais la proposition laisse les Britanniques largement indiffĂ©rents, et il n'est pas sĂ»r que cette proposition Chambre des Communes La Chambre des Communes est l'assemblĂ©e principale du Parlement britannique, en matiĂšre de pouvoir lĂ©gislatif. C'est une chambre composĂ©e de 650 membres dĂ©putĂ©s, MPs ou Members of Parliament Ă©lus au suffrage universel. La vie d'un parlement est de 5 ans. Suivant une tradition ancestrale, les MPs sont Ă©lus au suffrage universel selon un systĂšme de majoritĂ© relative first past the post system Ă un tour. C'est Ă dire que le candidat ayant le plus de voix lors d'une Ă©lection est Ă©lu, qu'il ait ou non la majoritĂ© absolue. Ce systĂšme favorise les grands partis politiques, et la stabilitĂ© des gouvernements - au dĂ©triment des petits partis. Les Ă©lus n'ont pas de supplĂ©ant; en cas de dĂ©cĂšs, dĂ©mission ou destitution d'un Ă©lu, on procĂšde rapidement Ă une Ă©lection partielle, appelĂ© by-election. Chaque Ă©lu reprĂ©sente sa circonscription territoriale, ou constituency le lien de l'Ă©lu avec son territoire est symboliqment et historiquement trĂšs important, et dans la Chambre, les Membres sont appelĂ©s non par leur nom, mais par le nom de leur circonscription ou par leur fonction, si ministres du gouvernement. Depuis 1902, le Premier Ministre britannique est toujours un Ă©lu siĂ©gant Ă la Chambre des Communes1, et la plupart des ministres - souvent tous les ministres - y siĂšgent aussi. Le Gouvernement est formĂ© par le parti disposant seul, ou comme actuellement en colalition d'une majoritĂ© de siĂšges Ă la Chambre des Communes. Les membres du Gouvernement siĂšgent au premier rang des bancs de l'assemblĂ©e dit Front bench, directement en face des Ă©lus de l'opposition. Le prĂ©sident de l'assemblĂ©e est nommĂ© the Speaker, et c'est lui ou elle qui prĂ©side chaque sĂ©ance et dĂ©signe les intervenants. Un aspect significatif de la Chambre des Communes est l'importance donnĂ©e Ă l'Opposition parlementaire. Celle-ci est structurĂ©e, avec un Leader officiel The Leader of the Opposition et un "cabinet de l'ombre" ou shadow cabinet, ministres virtuels de l'opposition chacun avec son portefeuille officiel correspondant Ă celui d'un ministre du gouvernement. La plupart du temps les dĂ©bats Ă la Chambre des Communes sont consacrĂ©s aux projets de lĂ©gislation du gouvernement. La plupart des propositions de loi Ă©manent ainsi du gouvernement. Toutefois, un certain temps est accordĂ© Ă des propositions de loi dĂ©posĂ©es par des MPs Ă titre individuel private members' bills ou Ă des propositions de loi dĂ©posĂ©es par l'opposition opposition motion. Dans chaque session parlementaire, l'opposition dispose de 20 jours pendant lesquelles elle peut proposer des projets de loi et dĂ©signer l'agenda de la Chambre. Les Private Members Bills et propositions de loi Ă©manant de l'Opposition peuvent ĂȘtre adoptĂ©es par la Chambre des Communes, mais pour cela elles doivent ĂȘtre approuvĂ©es par le gouvernement, Ă©tant donnĂ©e que celui-ci bĂ©nĂ©ficie d'une majoritĂ© de voix. Cela peut arriver notamment en cas de projet politiquement consensuel ou non-polĂ©mique, voire mĂȘme "moral", pour lesquels le gouvernement laisse Ă ses membres la libertĂ© de voter selon leur conscience. Deux exemples importants de Private Members Bills qui ont Ă©tĂ© votĂ©s par le Parlement sont la loi sur l'abolition de la peine capitale Murder Act de 1965, et la loi autorisant l'avortement 1967. TerritorialitĂ© Le Parlement de Londres est Ă la fois parlement de l'Angleterre et parlement du Royaume Uni. Il est souverain voir Constitution. Il a dĂ©lĂ©guĂ© certains de ses pouvoirs rĂ©gionaux aux parlements ou assemblĂ©es d'Ecosse, d'Irlande du Nord et du Pays de Galles. Notes 1. En 1963 les Conservateurs ont nommĂ© au poste de Premier Ministre un membre de la Chambre des Lords, Earl Home. Celui-ci a immĂ©diatement renoncĂ© Ă son titre, et s'est fait Ă©lire dans une Ă©lection partielle Ă la Chambre des communes. 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